Respect, indemnités, reconnaissance : le volet social ignoré du haut commandement dirigé par Frantz Elbé

Respect, indemnités, reconnaissance : le volet social ignoré du haut commandement dirigé par Frantz Elbé

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Le haut commendement a choisi de remettre l’humain au cœur de la Police Nationale d’Haïti. En effet, dans un pays où l’insécurité est omniprésente et où les défis semblent insurmontables, il est rare de voir des dirigeants qui prennent le temps de penser aux hommes et aux femmes qui composent les forces de l’ordre. Pourtant, c’est exactement ce que Frantz Elbé, ex-directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), a fait pendant son mandat.

Le 1er juillet 2022, un décret paru dans le Moniteur (#20c) officialise une série de mesures attendues : un million de gourdes pour les policiers blessés en mission, maintien du salaire pendant un an, pension d’invalidité, et jusqu’à deux millions de gourdes pour les familles de policiers décédés. La vie n’a pas de prix… Ce geste est une marque de gratitude envers ceux qui mettent la leur en danger.

Mais il va plus loin. Frantz Elbé s’attaque aux conditions de travail avec une augmentation des salaires, des primes de risque, des gratifications périodiques, et un engagement clair envers les familles des policiers, notamment pour les enfants en cas de perte ou de blessure grave.

Le 23 avril 2024, un arrêté (spécial#17) vient renforcer cette vision : les policiers partant à la retraite reçoivent une prime équivalente à 36 mois de salaire, ainsi qu’une vareuse d’honneur, leur arme de service, et une carte de reconnaissance. Des symboles forts, pour que l’uniforme se quitte avec fierté.

Ces mesures ne règlent pas tous les problèmes, mais elles posent un acte fort : reconnaître les policiers comme des êtres humains, et non de simples exécutants. Frantz Elbé, soutenu par le haut commandement, a marqué la PNH par une approche profondément humaine et respectueuse.

 

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