Éditorial: Bravo Mr Rebu ; Séparation du gâteau ou dechoukaj
Bravo Mr Rébu ; Séparation du gâteau ou dechoukaj
Parmi les politiciens de ces 38 dernières années, s’il y a un qui fait ses besoins, pardon, ses demandes publiquement c’est lui, Himmler Rébu, ex officier de l’armée d’Haïti, ex putschiste contre le général Prosper Avril, ex candidat malheureux à la présidence et au sénat, ex ministre de Michel Martelly, ex secrétaire d’État sous la présidence provisoire de Jocelerme Privert, conseiller politique, il a toujours joué un rôle dans la gestion du pays, officiellement ou comme agent derrière les rideaux. Son seul défaut, c’est son amour du pouvoir. Vous lui donnez à manger, il se tait, car il ne parle pas la bouche pleine, sinon il passera à l’opposition et fera alliance avec n’importe qui jusqu’à obtenir ce qu’il veut.
Après avoir sollicité des postes sans succès depuis 2017 sur toutes les tribunes de discussions et émissions de débats, il contre-attaque maladroitement dans une cacophonie et une confusion sans pareil. Les observateurs qui suivent de près le parcours de l’ex colonel, s’inquiètent sur les effets du vieillissement sur ses prises de position controversée.
La dernière fois qu’il a été aperçu dans les rues à Delmas, lors de son jogging quotidien, il parlait tout seul. Quand on sait que parler tout seul ou à soi-même en psychiatrie, le “SOLILOQUE” est l’un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose, associée à l’imaginaire et à la folie, sommes en droit de nous demander, si l’ex soldat des FAD’H ne devrait pas prendre sa retraite définitivement pour se faire soigner.
Dans une société qui prône le développement, on ne laisse pas les personnes malades courir les rues, prendre la parole dans les sujets d’État, ni conduire un véhicule, ni occuper une fonction qui nécessite concentration, réflexion, logique. Pire on ne les laisse pas sans surveillance, ni dans un endroit où se trouvent des allumettes, des produits inflammables ou des armes.
Mr Rébu doit être pris en charge, c’est une précaution obligatoire pour lui-même et pour le Pays.
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