Tradition de l’horreur : Que cherche Wyclef…?
Tradition de l’horreur : Que cherche Wyclef…?
Pourquoi l’école est toujours la première victime de nos femmes et hommes politiques quand ils veulent régler leurs petites affaires personnelles et mesquines?
Il n’y a rien de nouveau, aucune nouvelle idée, aucune stratégie nouvelle en vue de sauver le pays; toutes les agitations de ces derniers jours ne sont que du déjà vu. On se rappelle comme si c’était hier, les défilés dans les rues, les scènes de vandalisme, les assassinats, les appels à la désobéissance civile, le calvaire des élèves et des parents, l’éducation pris en otage pour valoriser la bêtise
Avec la sortie de Wyclef Jean, une seule question nous vient en tête: Croix-des-bouquets, qu’a-t-elle bénéficié de sa popularité et de ses millions?
Le chanteur Akon investit chez lui au Sénégal pour la grande joie de milliers d’enfants, ainsi que le footballeur Sadio Mané qui aide tout son village à partir de ses gains dans le football. Après son show médiatique pour la consommation publique, il n’a rien fait pour ses congénères, sinon profiter des catastrophes pour lancer des programmes bidons et récupérer des dividendes.
Une fois de plus, le problème du pays se réduit à un homme; voilà toute la conclusion tirée par les chacals qui attendent et rôdent pour un morceau de viande. La proie s’appelle Ariel Henry, l’homme qui porte tous les fardeaux de la nation. De partout comme à l’accoutumée, des alliances dans le mal se forment, des coalitions contre nature, des confréries de démons, des hordes de salopards se liguent, se fédèrent, non pas pour chercher des solutions, car ce sont des ennemis de l’État, mais pour trouver les stratégies en vue de voler, tuer, détruire, livrer le pays à l’anarchie.
Ce plan débile ne date pas d’aujourd’hui, nous en sommes à l’aboutissement puisque tout le monde veut fuir, le pays se vide de ses enfants, de ses techniciens, technocrates, de ses intellectuels; il n’y a que le mal, le chaos, le mercantilisme qui semble s’y plaire.
Et pourtant, il ne faut pas céder : ce pays ne peut pas mourir ni disparaître; ceux qui ont essayé se sont cassés les dents où sont au cimetière. Personne ne peut vaincre la détermination du petit reste, c’est à dire de ceux qui ne se laisseront ni distraire ni intimider par des épouvantails sans cervelles, sans moyens, sans projets.
La transition de l’errance doit prendre fin, tout comme la tradition de l’horreur.
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