Lutte contre la violence communautaire: Le CNSCA lance deux jours de Forum en support à l’implémentation de la SNDDR-RVC.
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Lutte contre la violence communautaire: Le CNSCA lance deux jours de Forum en support à l’implémentation de la SNDDR-RVC.
Le Conseil National de la Société Civile Ayitienne (CNSCA) en partenariat avec la Taskforce interinstitutionnelle DDR-RVC, a lancé ce vendredi 19 mai, à l’hôtel Karibe, deux jours de forum Contre la Violence Communautaire en Support à l’implantation de la Stratégie Nationale de Désarmement, Démantèlement Réinsertion et de Réduction de la Violence Communautaire (SNDDR- RVC).
Ont pris part à ce grand rendez-vous :
La Ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes, Sophia Loreus, le vice-président de la Task Force : l’inspecteur Ralph Stanley Jean Brice , M. Jocelyn Val: Le Secrétaire General de la CORPUHA, Mr Valerio Bosco: représentant de la représentante du système des Nations Unies en Haïti , Aimee Therese FAYE DIOUF: Cheffe de section de Désarmement, Démobilisation et Réintégration-Réduction de la Violence Communautaire DDR-CVR, M. René Gorenflo de la Délégation de l’Union Européenne en Haïti, Joseph Domingue Orgella: Coordonnateur général du Conseil National de la Société Civil Ayitienne et Plusieurs représentants d’organisations de la Société Civile Haïtienne.
Ce forum fait suite aux 13 consultations départementales, réalisées du 11 au 27 février dernier, sous le leadership de la Task Force interministérielle sur la Stratégie Nationale de DR-RVC, avec l’appui du système des nations Unies.
Le Coordonnateur Général du Conseil National de la Société Civile Ayitienne (CNSCA), Joseph Domingue Orgella, dans son discours de lancement du Forum a affirmé que dans la situation actuelle dans laquelle nous nous trouvons, nous avons besoin de la cohésion des actions interinstitutionnelles pour faire face au problème de l’insécurité généralisée. Mais plus précisément aujourd’hui on parle de violence communautaire.
Dans toutes les interventions du conseil, on a toujours insisté sur la conscience collective puisque nous sommes tous concernés par cette situation. Il n’existe aucun moyen ou programme qui puisse réduire la violence sans une planification ascendante.
S’il n’y a pas de plan pour chaque naissance, nous ne pourrons pas vaincre la violence. De nombreuses personnes ont ainsi des enfants sans réflexion réelle.
Toujours selon le Coordonnateur du CNSCA, les enfants ont le droit d’avoir les meilleurs soins de santé possible, de l’eau potable, de la nourriture saine et de vivre dans un environnement propre et sûr.
Et c’est pourquoi nous demandons à l’Etat haïtien de mettre en place un grand programme d’éducation sexuelle et de planning familial, car il est anormal de mettre au monde des enfants non désirés, a-t-il souligné.
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