Maria Isabel Salvador inaugure un projet innovant pour soustraire les enfants haïtiens à l’emprise des gangs

Maria Isabel Salvador inaugure un projet innovant pour soustraire les enfants haïtiens à l’emprise des gangs

IMG_3688-300x200 Maria Isabel Salvador inaugure un projet innovant pour soustraire les enfants haïtiens à l’emprise des gangs
Port-au-Prince, mardi 13 mai 2025 – Sous l’impulsion de Maria Isabel Salvador, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en Haïti, un nouveau projet novateur a été lancé ce mardi à Port-au-Prince. Cette initiative vise à former des femmes comme médiatrices communautaires afin de protéger les enfants haïtiens du recrutement par les gangs armés, un phénomène qui alimente la violence dans le pays.

Ce programme, porté par le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Université de Quisqueya (UNIQ), s’attaque aux causes profondes de l’insécurité en misant sur le leadership féminin.

L’action repose sur trois axes complémentaires : la formation de médiatrices locales capables d’apaiser les tensions dans leurs quartiers, un soutien psychosocial dédié aux enfants victimes de la violence, et la promotion de la culture de la paix à travers des ateliers sur la justice réparatrice.

Lors de la cérémonie de lancement, plusieurs personnalités ont pris part aux échanges, parmi lesquelles M. Jacky Lumarque de l’Université de Quisqueya, spécialiste en recherche-action, M. Daniel’e Febei de l’Organisation internationale pour les migrations, Mme Pedrica St Jean, Ministre à la Condition féminine, ainsi que M. Antoine Michon, Ambassadeur de France en Haïti, qui a réaffirmé le soutien de la France à l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité ». Ralph Stanley Jean Brice a prononcé les mots de bienvenue et présenté la perspective de la task force.

Maria Isabel Salvador a souligné l’importance du rôle des femmes dans la prévention des conflits en déclarant que donner aux femmes les moyens d’intervenir avant que les tensions ne dégénèrent permet de briser le cycle de la violence et de reconstruire le tissu social.

Dans un pays où près de 30 % des membres des gangs sont des mineurs, selon l’UNICEF, ce projet fait face à des défis majeurs, notamment la pauvreté, la méfiance envers les institutions et la présence omniprésente des armes. Malgré cela, les partenaires restent déterminés, convaincus que chaque enfant éloigné de l’influence des gangs est une victoire pour la paix.

 

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