Création d’une Commission de Suivi : SOS Journalistes Salue l’Initiative du Gouvernement après la tragédie de l’Hôpital Général 

Le 26 décembre 2024, une commission de suivi a été mise en place pour enquêter sur la fusillade tragique survenue le 24 décembre à l’Hôpital Général, où deux journalistes et un policier ont perdu la vie. Cette commission a été créée à l’initiative du ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Dr. Patrick Pelissier, qui assure également l’intérim au ministère de la Santé Publique après le renvoi du Dr. Duckenson Lorthé Blema.

SOS Journalistes a salué l’engagement du Dr. Pelissier, soulignant sa réactivité et sa présence constante pour soutenir les familles des victimes et les journalistes blessés. Le ministre a également pris en charge les besoins liés aux funérailles des victimes et assuré un suivi médical pour les journalistes blessés.

La commission de suivi, dont la première réunion s’est tenue jeudi, continuera ses travaux pour proposer des solutions aux différents aspects de cette tragédie. Elle inclut des représentants de SOS Journalistes, des syndicats de la Police Nationale, du ministère de la Justice, ainsi qu’un observateur de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC).

Rappelons que lors des fusillades du 24 décembre à proximité de l’Hôpital Général, deux journalistes et un policier ont été tués par des gangs armés. Ce drame a eu lieu alors que des autorités avaient prévu de rouvrir l’hôpital sans garantir des mesures de sécurité adéquates.

Certains des journalistes blessés ont dû être opérés, tandis que d’autres bénéficieront d’un suivi psychologique. Le ministre Pelissier a assuré que des ressources seraient allouées pour garantir la prise en charge immédiate des journalistes blessés, notamment pour les médicaments nécessaires.

SOS Journalistes a également exprimé sa gratitude envers l’Hôpital La Paix, notamment les Drs. Paul Junior Fontilus et Lerbourg Jean Philippe, pour les soins apportés aux blessés. L’hôpital a accepté de conserver les corps des journalistes décédés jusqu’à leur enterrement.

Enfin, SOS Journalistes salue l’abnégation des médecins et du personnel de l’Hôpital La Paix, qui continuent de fournir des soins dans des conditions difficiles, permettant ainsi de sauver des vies.