La Cour Supérieure des Comptes renonce à toute idée de relocalisation du Sénat
La Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC-CA), a craché un “NON” catégorique au projet de relocalisation des bureaux administratifs du Sénat. Ce projet de contrat qui a été annoncé depuis la fin du mois de novembre dernier, a été soumis par le Président du grand corps, Carl Murat Cantave, avec comme motif « la dégradation de l’insécurité au bas de la ville ».
La nouvelle nous est parvenue directement par le Sénateur Carl Murat Cantave ce jeudi 12 décembre 2019. Son projet de contrat de délocalisation de trois (3) bureaux administratifs du Sénat, n’atteindra pas son apogée. La Cour des comptes a placé son mot, est c’est malheureusement un grand NON jeté de haut. La proposition du Président du grand corps n’a pas obtenu l’approbation du Tribunal Administratif, qui décide des faisabilités ou non d’un projet de l’Etat. Ces bureaux ne seront pas relocalisés vers l’Hôtel Kinam à Pétion-ville comme il a été prévu, ils vont rester au Bicentenaire jusqu’à nouvel ordre.
Et de son côté, Carl Murat Cantave a précisé : « J’avais envisagé ce projet, dans le seul but de protéger les Sénateurs de la République et les 800 employés du Sénat, pour seulement une période allant jusqu’à 2 mois », a-t-il ajouté lors d’une entrevue accordée à Radio Vision 2000. Il a également souligné qu’il ne s’agissait pas d’un scandale, comme comme beaucoup pourraient l’entendre. Le Président du Sénat affirme vouloir déplacer ces bureaux afin de se trouver dans de meilleures conditions pour recevoir des officiels et des diplomates étrangers.
A en croire le Président du Sénat, «il y a eu une campagne de manipulation autour de ce dossier». « Un très haut placé de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratifs voulant salir mon image, a détourné l’information», a-t-il dénoncé.
S’appuyant sur l’insécurité aiguë qui bat son plein dans les parages du boulevard Harry Truman au Bicentenaire, le président du grand corps ne cesse de défendre sa proposition. Cantave dénonce « un matraquage » dans l’affaire, rappelle que plusieurs institutions publiques parmi elles, la Primature et l’UDMO ont déjà laissé le bas de la ville. La questure, la présidence et l’administration, sont les trois (3) bureaux qui devaient être relocalisés dans le cadre de ce projet de contrat, par le Président du Sénat, à la Cour supérieure des comptes.
Par ailleurs, ce projet devait coûter cher à l’État haïtien, 15 mille dollars américains. Et selon ce qu’avait expliqué Carl Murat Cantave, 7 mille 500 dollars de ce montant, avaient déjà été déposés à titre de dépôt de fonds de garantie, pour la consolidation de la décision.
Source : Loop News
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