Réponse d’un étudiant à la lettre du cinéaste Haitien de renommée mondiale Raoul Peck
Réponse d’un étudiant à la lettre du cinéaste haïtien de nommé mondial Raoul Peck.
lettre écoutez Raoul Peck et ses amis
Monsieur Raoul Peck et amis complices,
Permettez-moi Monsieur d’emprunter quelques mots clés et quelques termes que vous avez employé dans votre lettre pour expliquer aux Jeunes comme moi ce qui était entrain de se tramer contre eux une fois de plus.
C’est a moi-même une Victime de 2004 par le Groupe des 184, je serais égoïste si je ne mettais pas en garde ma petite soeur, mon petit frère ainsi que leurs camarades des pièges qui les attendaient, des pièges préparés par des gens sulfureux comme vous.
Je sais que vous êtes un personnage qui se passe de présentation et qui propose les lourds dans la balance.
Cela dit, peut-être cette lettre dirigée malicieusement contre une seule Personne, Ariel Henry, même si vous faites semblant de vous adresser à tout le monde ne suivrait qu’un but : Vendre le projet Montana.
C’est de cell qu’il s’agissait et malgré votre lettre brouillon, vous avez fini par enlever votre masque pour donner le baiser de Judas aux Jeunes qui seront une fois de plus sacrifices par vos complices.
Je n’oublierai pas que vous avez été ministre à un moment durant ces 36 ans de route. Quand on présentait le bilan de ceux qui nous avaient mis dans cette merde, votre nom, votre photo apparaissait dans les archives.
Vous faites partie du Bilan désastreux, vous faites partie des destructeurs. Pensez-y.
Vous ne pouvez pas accuser les autres et vous innocenter.
La lettre m’a laissée sur ma faim, elle était trop sectaire et politiquement incorrecte.
En vous identifiant à un camp qui prend la liberté de décider pour nous sans nous contacter je me revois 18 ans en arrière lorsque la majorité des gens que vous encensez aujourd’hui à travers un accord dit de rupture avait embrigadé mes camarades et moi dans une aventure dont l’issue allait nous servir de douche froide et de déception ultime.
On nous avait promis de l’argent, on nous avait donné de l’argent pour manifester; sur nous disponible permis de rencontrer des gens du secteur privé des affaires; sur personne à notre disposition en contact avec les journalistes, ces patrons de presse que nous accueillions à bras ouverts, nous donnions la parole sans restrictions, nous préparions aussi par des questions pour dénoncer le Prêtre comme vous l’appeliez dans votre lettre et que vous présentez comme votre admirateur; car vous étiez dans son entourage et vous rencontriez plein de gens qui défilaient chez lui à la recherche d’avantages, de monopoles.
Wòch nan dlo, Wòch nan solèy, rien n’a changé Monsieur Peck, rien n’avait changé.
Ce sont ces mêmes scélérats de la Politique, de la Presse, du Secteur privé qui étaient derrière Montana, celui que vous avez choisi de nous vendre en cherchant un Bouc Émissaire nommé Ariel Henry, alors que le problème était plus profond.
Vous avez enregistré la liste des signataires de Montana, comparez-la avec celle de 2004, cherchez ceux qui sont restés dans l’ombre et vous verrez.
Le même schéma, le même tâtonnement, les mêmes illusions, les mêmes mensonges.
Wóch nan dlo, Wóch nan solèy comme vous dîtes tout était à refaire. Mais si c’était pour choisir entre deux camps et déterminer les Bons parce qu’ils sont vos amis, alliés et complices et les Mauvais parce que vous les détestiez, vous n’aviez fait que prendre position pour assurer vos avantages; c’était l’idée qui se cachait dans votre lettre camouflée.
Aucun jeune sacrifié par la méchanceté des Elites, des Aînés ne doit rester silencieux face aux souffrances de sa génération et de son pays.
Aucun cytoyen ne pourra se prévaloir de n’avoir pas su.
Si tel est le cas, vous êtes complice de l’inacceptable.
Personne ne peut plus prétendre à l’innocence, à l’impartialité ou à la neutralité dans cette guerre.
Car c’est de guerre qu’il s’agit.
Une guerre contre tout un pays et éclater une Guerre contre toute la jeunesse, la jeune génération.
Une guerre contre toute la population.
Cette idée de guerre contre la Jeunesse a été déjà soulevée ; oui c’était la guerre totale.
Comment encore se dire citayen quand notre propre devenir nous indiffère à travers le mépris affiché contre la jeunesse ?
Comment pouvait-on ne pas s’engager ?
Aujourd’hui je me faisais le porte-parole des Jeunes comme vous faites le porte-parole des gens de votre âge et de votre génération qui ont barré la route aux Jeunes depuis 36 ans.
La parole s’est imposée à moi quand trop souvent les chiens se essaient parce qu’on leur avait jeté quelques os, éclaté quand ils étaient de garde.
Aujourd’hui est un de ces jours où il ne fallait pas se taire. S’opposer au silence des lâches était une obligation.
Monsieur Raoul Peck et amis complices,
Ne parlons pas de gouvernement illégal, sans éthique, nous sommes tous illégaux et sans éthiques, ne nous voilons pas la face, ne nous cachons pas derrière des masques de respectabilité et d’honnêteté; nous sommes des Voyous dans tous les Secteurs.
Nous brassions du vent, nous aimions les commerces douteux, la contrebande, la contrefaçon, la corruption, le marché noir, l’informel.
Monsieur Raoul Peck, qui avait vendu notre héritage commun à un petit Groupe de Joueurs ; ce petit Groupe que vous connaissez lorsque vous fréquentez la maison du prêtre ?
Personne n’avait de mandat et personne ne pouvait prétendre en avoir sans passer par les élections.
Mais Montana s’opposait catégoriquement aux élections. Ils ont inventé une expression nouvelle : Transition de Rupture.
Une façon de tromper les jeunes une fois de trop.
Monsieur Raoul Peck, Amis et complices,
La misère était notre amie, elle nous accompagnait partout; je sais que vous et tous les signataires de Montana vous avez retenu de l’argent sinon comment faisiez-vous pour établir votre siège social dans l’un des hôtels les plus chers de la capitale ?
Je votre haine pour prendre le pouvoir affaiblir votre jugement, durcissant votre cœur, est-ce pourquoi vous affichiez ce mépris pour nos luttes.
Les enlèvements, devenus une industrie florissante dont profitaient beaucoup de gens, autres que les membres des gangs armés étaient payés en dollars américains ; on ne dépensait pas des dollars dans les marchés publics, mais dans les grands hôtels comme Montana.
Leurs noms sont connus. Ils seront dévoilés au moment venu, lorsque la justice sera rétablie dans ses droits.
De grandes entreprises participent également à ce délabrement en payant pour faire cercler leurs camions, géerer leur port, garantir leur approvisionnement. Avec pour sule ambition, survivre un autre jour. Sans comprendre qu’ils sont en train de creuser leur propre tombe. Car il sera beaucoup plus difficile de faire rentrer la coulée dans la calebasse.
Monsieur Raoul Peck et amis complices,
Les dossiers sont connus, d’autres devront voir le jour incessamment. Cela va du détournement d’argent, des assassinats à la corruption en bande organisée, au trafic d’armes et de personnes, et épidémieout, au blanchiment des avoirs – ô crime suprême sous les yeux de notre grand voisin américain-.
Le grondement de la faute des affamés s’amplifiait. Je sais que vous n’étiez pas en Haïti, je savais que ceux de Montana possédaient des résidences dans les pays de la Caraïbes et en Amérique du Nord, mais cella ne vous sauvera pas la vie contre la colère aveugle du Peuple le moment venu.
Le Blanc n’avait pas d’amis, mais des Intérêts.
Monsieur Raoul Peck, Amis et complices.
On ne pouvait pas se cacher l’infiniment; et vous avez enfin donné la vraie raison de cette lettre. Et voici l’extrait qui vous avait trahi.
Vous avez défini votre accord d’inédit; Je ris tellement que je sociologue ; il n’y avait rien d’inédit dans l’histoire humaine, tout n’était que répétition sous d’autres formes, en tant que cinéaste vous devriez le savoir. Les Noms changeaient, les pays ou les peuples différaient, mais rien n’était nouveau.
Fouillez dans notre histoire et vous verrez combien de fois on avait essayé sans succès ce que vous vouliez nous vendre comme inédit.
Pour finir, je souhaiterais écrire quelques mots sur l’accord Montana, je vous cités.
J’ai déjà participé, avec beaucoup d’autres personnes, à la genèse de cet accord. Cet accord est le résultat de discussions longues et intenses, avec la majorité des organisations de la société civile en Haïti ainsi que de la diaspora, et avec les corps intermédiaires : syndicats, églises et autres, et avec l’ensemble du monde politique.
Cet accord est INÉDIT dans l’Histoire de notre pays. Cet accord, par sa transparence, sa diversité, C’est l’accord de tous. Ce n’est pas là. Un accord unique de règlement des crises, légitime, transparent et démocratique, qui nous permet d’organiser des choix honorables, fiables, participatifs, et en toute sécurité, auquel le peuple haïtien pourra exercer son droit à l’égalité politique, un homme/ une femme. , une voix.
Malgré qu’il était le nôtre, vous rejetez ceux qui n’étaient pas dans votre camp, dans votre clan, dans votre chapelle.
Mais avant les élections Monsieur Raoul Peck, Amis et complices combien de temps vous comptiez rester au pouvoir via votre Transition, si vous défendeurs sissiez ? car c’était de cell qu’il s’agissait, de Transition pour <menm ti bagay la>.
Mais la Jeunesse veillait, nous ne nous laisserions pas faire cette-fois.
Faites de la Place, vous étiez finis, foutus.
Un Jeune Citoyen.
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