Edito: La Reconnaissance au Garage de l’ingratitude
Edito: La Reconnaissance au Garage de l’ingratitude
En politique, la Reconnaissance se définissait en terme d’agenda et moment propice (momentum). La Reconnaissance n’est pas réelle ni spontanée. Dès fois il fallait se battre pour rappeler aux ingrats leur dette.
La bataille de l’Agence de Presse Le Louverture s’inscrit dans une démarche citoyenne, rationnelle en vue de l’établissement d’une société de droit. Les principes républicains ne sont pas négociables, non! Le pays a besoin de femmes et d’hommes déterminés pour combattre l’armée des Renégats, des Mercenaires qui avaient pris la conscience nationale en otage.
S’il y avait un Ennemi commun à combattre ce serait l’inconscience. Car elle ouvrait la voie à un ensemble de dérives qui désorganisaient les structures sur lesquelles la société s’étaient fondée.
Cette inconscience nous avait conduits là où nous sommes aujourd’hui. Comme on vous l’a expliqué plus haut, la Reconnaissance mène souvent au Garage de l’ingratitude et cela ne plaît pas à tout le monde. Il y en avait qui ne se laissait pas rouler ni oublier pour service rendu.
À titre d’exemple, ceux qui jouaient du coude pour atteindre le pouvoir et qui ne reculaient devant aucune monstruosité, aucune méchanceté. Il était facile de mentir, mais difficile de falsifier la réalité et la vérité. Les déceptions représentent des étapes douloureuses certes, cependant elles ne devraient pas constituer des motifs pour changer de direction. Elles serviraient d’expérience en vue de mieux avancer.
Nous ne défendions pas des hommes, mais des principes. Mais pour sauver les principes démocratiques et républicains s’il faut défendre des Femmes et Hommes, nous n’hésiterions pas.
C’est une question de Crédo.
La république ne peut pas s’organiser autour de pressions immondes ni de vengeance personnelle, même si dans certains cas quand on avait affaire à des affairistes il fallait s’attendre à tout.
Le Louverture continuera de tracer son chemin à travers cette fange, ces eaux boueuses et nauséabondes peuplées de créatures monstrueuses prêtes à dévorer, détruire sans état d’âme.Nous faisions confiance en l’avenir en empruntant les voies légales pour jeter les prémices des fleurs qui embelliront les avenues de demain.
Tout est provisoire, principalement le mal.
La volonté manifeste et visible du premier ministre Ariel Henry en vue de traquer les Bandits prouve que le malin n’a pas d’avenir; le bien finira par triompher toujours.Cette campagne nous donne la possibilité d’afficher notre sincérité et notre foi dans une Haïti où il y aura de la place pour tous. Notre travail est récompensé par les milliers de lectrices, lecteurs qui nous font confiance et qui nous soutiennent.
Merci pour cet attachement.
L’histoire s’écrit par la prouesse des Héros qui n’avaient pas peur de s’affirmer pour une cause noble. Les ingrats avaient déjà choisi leurs places dans les poubelles.
Vive Haïti renouvelée.
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