Opinion : Jeunesse: j’ai Peur pour vous
Jeunesse de mon pays, j’ai Peur pour vous
Nous sommes le 2 février, c’est à dire, l’année 2020 approche vers sa fin. Ne vous faites pas d’illusions, après le mois de janvier, rien n’est nouveau ; tout va vite, pensez-y !
Que faire pour que Décembre ne vous retrouve pas assis sur une table de domino, sur un trottoir sale, dans un ghetto, possédé par le démon de la destruction, ravagé par la haine ?
Ce Système vous bouffera si vous ne l’explosez pas ; ce Système fera de vous des “Chimères”, il vous transformera en “Kokorat” si vous ne vous révoltez pas.
Et le procédé est simple. A la fin de vos études, vous vous rendez compte avec amertume que vos mères et pères travaillent pour le fils ou la fille de leurs patrons ; ils sont usés, ridés, mais aussi amers en vous regardant.
Ils ont peur que vous ne finissiez comme eux : employés du petit-fils de leurs patrons.
Ils les ont vu naitre, ils ont suivi leur parcours : Baptême, première communion, fin d’études, jusqu’ au jour ou ils ont repris les rênes.
Jeunesse de mon pays, voilà ce qui vous attend si vous laissez les autres décider à votre place dans les négociations ; votre sort est déjà scellé, vous êtes condamnés à vivre dans l’attente de jours meilleurs sans fin.
Révoltez-vous ! Vous êtes, vous serez les “Dindons” de la farce en faisant le bilan de votre vie.
Prenez vos études au sérieux et surtout prenez position ; les Négociateurs d’aujourd’hui ont échoué depuis 30 ans, ils ne peuvent plus vous représenter. C’est votre tour de faire des erreurs aussi, d’essayer tout en évitant de répéter celles des autres.
Nous sommes le 2 février, l’année tire à sa fin ; le ⌛ temps n’attendra pas que vous vous décidiez.
Sinon les Horizons Nouveaux resteront Lointains, pour ne oas dire Impossibles a atteindre.
Jeunesse de mon pays, j’ai Peur pour vous…
Raphaël Théoma Daniel
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