La Chine convoque le conseil de sécurité de l’ONU pour une discussion autour d’Haïti.
La Chine convoque le conseil de sécurité de l’ONU pour une discussion autour d’Haïti.
Haïti sera au cœur d’une discussion entre la Chine et le Conseil de sécurité de l’ONU. Ce Lundi 26 Septembre, cette réunion se tiendra à New York dans le but d’apporter une réponse à la crise haïtienne qui perdure, et qui s’est envenimée depuis 2 semaines.De nombreux concernés y sont attendus, citons entre autres Mme. Valerie Guarnieri, directrice exécutive adjointe du Programme alimentaire mondial (Pam), Mme Helen La Lime, représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu et chef du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (Binuh) et la Directrice Executive du Bureau des Nations unies sur les drogues et le crime (UNODC) Ghada Fathi.
L’administration Biden a peur d’intervenir en Haïti avec des bottes sur le terrain. Il serait accusé d’impérialisme américain et pourrait susciter l’indignation chez lui pour s’être impliqué dans les problèmes d’un autre pays. Depuis des mois maintenant, les citoyens haïtiens en quête de changement accusent les États-Unis de soutenir ceux qui n’ont pas à cœur les meilleurs intérêts d’Haïti. Ces dernières semaines, certains manifestants, tout en dénonçant la hausse du coût de la vie et en exigeant la démission du Premier ministre Dr. Ariel Henry, ont pillé des entrepôts caritatifs et gouvernementaux, érigé des barricades enflammées pour bloquer les routes et attaqué des banques, des ambassades étrangères et les domiciles de partisans du gouvernement et de membres du secteur privé.
Le pays n’a toujours pas de calendrier pour de nouvelles élections générales ni d’accord entre les partis politiques belligérants qui pourraient l’aider à y parvenir, et des récentes manifestations, déclenchées après que le gouvernement a annoncé une augmentation du prix du carburant et mettre fin aux subventions ont paralysé le pays. Ce n’est un secret pour personne dans les cercles diplomatiques de Port-au-Prince que les États-Unis s’opposent fortement quand d’autres États qu’ils n’aiment pas ou ne soutiennent pas, osent suggérer des mesures en Haïti. Mais ce faisant, cette fois-ci, il n’a pas réussi à proposer des alternatives réalistes.
Ce ne sera pas la première fois que la Chine expose son point de vue au sein de l’ONU autour de la crise haïtienne. En Juillet dernier, le pays d’Asie de l’Est avait demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de décider d’un embargo sur Haïti, pour les armes légères, des sanctions contre les chefs de gangs et l’envoi d’une force de police régionale. Également elle réclamait au secrétaire général de l’ONU d’engager des consultations avec des pays voisins à Haïti et des organisations régionales pour soutenir la police haïtienne et prévoir le déploiement d’une force de police multinationale pour lutter contre l’insécurité. Les requêtes sont encore dans les tiroirs, et le débat dans les couloirs du siège des Nations-unies.
Mais supposons que l’ONU ne fassent rien ou continuent son discours selon lequel le peuple haïtien devrait résoudre ses propres problèmes en attendant que la communauté internationale réponde à son dernier appel ? Quelle sera la solution idéale pour notre nation étranglée par la violence des gangs, par les coûts exorbitants pour la nourriture et les autres produits de première nécessité, et par des partis politiques impossibles à s’entendre?
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