18 mai 1803, Drapeau de Consensus, Pays de Consensus

18 mai 1803, Drapeau de Consensus, Pays de Consensus.

Nouvel Appel à l’unité lancé par le premier ministre Ariel Henry pour contrer les Bandits et mettre fin à la Crise lors de son discours à l’occasion de la commémoration du 219eme anniversaire de la création du bicolore Haïtien à l’Arcahaie.

Après l’homelie du prêtre célébrant à l’église catholique de la ville de l’Arcahaie cité du Drapeau on aurait pu se séparer sur cette note et convoquer les filles et les fils de la première nation noire libre au monde pour réaliser cette grande réconciliation qu’on ne parvient pas à échouer et nous faisions souffrir depuis trop longtemps.

Cependant, dans la réalité, les choses n’étaient pas aussi simples.

Il a fallu toute la générosité du premier ministre Ariel Henry pour contrer ses vieux démons et s’offrir une fois de plus pour poser les questions de l’heure au peuple haïtien. C’était le temps de faire mémoire, de rappeler que nous étions tous concernés, nous étions condamnés à nous unis dans la lutte pour sauver notre Patrie.

« Le 18 mai 2022, nous sommes venus nous rassembler, nous remémorer la grandeur d’âme, l’esprit collectif, le sens du sacrifice de ces femmes et de ces hommes qui nous ont légué cette terre de liberté ».

Ce 18 mai 2022, alors que nous commémorons la création de notre drapeau, nous pensions à la générosité de Catherine Flon qui, par-delà le temps, nous convie à nous réapproprier la ferveur et les aspirations qui ont conduit à la victoire de 1804. .

Notre drapeau, fruit d’un consensus national, doit nous inspirer, afin de retrouver cet esprit unitaire, indispensable pour la survie de la nation. Nous devons bannir autour de nous les divisions qui nous rongent et minent la stabilité de notre pays. ” .

Il est impératif de renforcer le cadre de dialogue permanent, institutionnel, inclusif entre nous Haïtiens, en vue de partager les motivations du vivre-ensemble, du bien commun, de l’amour pour cette terre qui nous est si chère et que nous avons le devoir de reconstruire l’ensemble .”

Personne ne pourra désormais jouer aux sourds, aux aveugles ou aux muets face à la catastrophe, face aux défis.

Nous étions enfermés et condamnés jusqu’à ce que nous trouvions la solution pour sortir de cette prison de mépris, d’orgueil, de méfiance qui nous éloignait des portes de la liberté et du progrès permanent.

Il faut que l’espoir renaissé à lancé le locataire de la primature, s’éclosion en s’adressant à la jeunesse.

Cette jeunesse, porte-étendard de notre drapeau, était toujours la sentinelle de la nation.

Plus les répétitions critiques de notre centenaire, Odette Roy Fombrun, également, de loin, les tristes accents de la voix de Christine Jeune, cette policière qui fut un modèle de dignité,

Il était plus que temps lâcha le Neurochirurgien de faire revivre le Pays en changeant notre Mentalité.

Le 18 mai, c’est aussi la fête de l’Université. En tant que réservoir de matière grise, appelé à nourrir la réflexion, elle doit pouvoir jouer son rôle de catalyseur de développement et de dépositaire des dynamiques et des valeurs cytoyennes pour sa refondation patrie commune” .

L’avenir d’Haïti dépend de la qualité de son système universitaire. Il nous faut une université forte, génératrice de nouvelles connaissances, capable d’offrir un enseignement de qualité et de produire le savoir nécessaire pour une Haïti régénérée “.

Enfin, il lance un appel vital et vibrant aux Forces qui vivent notre pays en soutien aux actions de la Police Nationale et des Forces Armées d’Haïti dans les combats sans pitié les plus importants contre les actions des terroristes de toutes cellules et de toutes. ceux qui voudraient arrêter la vie dans plusieurs zones de la région métropolitaine.

Pèp Ayisyen, nou pa dwe pè.

Bandi pa ka genyen batay sa a.

Pèp vanyan pa ka konn pèdi batay. Pèp ini toujou ranpòte laviktwa.

Nou gen yon sèl drapo : se drapo ble e wouj la.

Nou gen yon sèl peyi : Ayiti cheri.

Viv pep ayisyen!

Viv linyon anba yon sèl drapo !

Viv Ayiti!

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