Éditorial : La Chaine de l’Esclave

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La Chaine de l’Esclave.

Elle incarne le respect pour le Maître et surtout elle est le signe de la dépendance.

Je ne sais pas pourquoi certaines personnes refusent de comprendre qu’ils ne pourront jamais faire de grands mouvements, esquisser des Pas de Danse dans l’espace réduit où elles sont attachées.

Il faut savoir limiter ses mouvements quand on ne dispose pas de toute la liberté nécessaire pour bouger à sa guise.

C’est peut-être ce rappel brutal qu’on a infligé à ceux qui pensaient qu’ils pouvaient prendre la place du Commandeur sans autorisation ; si c’était aussi facile, il y a longtemps que ce Pays serait sous la coupe de n’importe quel groupe d’individus.

C’est beaucoup plus compliqué.

La dernière sortie, pour le moins directe, du tiers Sénat, est sans équivoque ; les 10 Sénateurs restants lancent un appel à l’ordre et affichent du même coup leur détermination à jouer leur rôle en tant que derniers Élus en activité, si on peut s’exprimer ainsi, car côté activités, il n’y en avait jamais eu assez, sinon on n’en serait pas là aujourd’hui.

De toute façon, on ne peut pas laisser la barque à la dérive, ni remettre le gouvernail à des Mutins qui cachent leurs vrais objectifs, leurs véritables destinations.

En ce sens, l’annonce faite pour déposer au MUPANAH l’écharpe Présidentielle après le 7 février 2022 et la prolongation du Gouvernement de Ariel Henry témoigne de la logique “match nul”.

C’est à dire le Parlement se constitue en arbitre et envoie tout le monde au vestiaire pour revoir leurs stratégies.

Il faut être Fair-Play Mesdames, Messieurs, semblent dicter nos Parlementaires.

Déjà la rencontre entre L’ambassadeur d’Haïti aux Etats-Unis d’Amerique, Edmond Bocchit et le Vice Ministre Américain de la Défense pour les Affaires occidentales, Dan Perikson est un signal clair envoyé à qui de droit sur les limites des initiatives sans l’aval de l’International.

Lors de cette réunion, il était question de sécurité, de renforcement des relations entre les deux Pays.

Il semble désormais que l’agenda pour faire de 2022 une année électorale est en cours d’exécution ; il reste aux acteurs, les plus intelligents à comprendre les règles du jeu s’ils ne veulent pas se couvrir de ridicule ou écoper un carton rouge pour anti jeu.