Haïti-Kidnapping: 12ième jours de captivité des 17 missionnaires étrangers; L’administration Biden se démène.

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Haïti-Kidnapping: 12ième jours de captivité des 17 missionnaires étrangers; L’administration Biden se démène.

Après avoir déployé trois agents du FBI en Haïti ce dimanche-là, les États-Unis ont envoyé « un nombre important de spécialistes de l’application des lois et de spécialistes de la récupération d’otages pour travailler en étroite collaboration avec le ministre Ariel Henry, les familles et le gouvernement haïtien pour essayer de coordonner et organiser la libération des missionnaires», La Maison Blanche a déclaré hier mardi que le président Joe Biden était directement engagé dans un effort pour sauver les 17 captifs dont cinq enfants, retenus par 400 Mawozo depuis leur enlèvement il y a 11 jours, et que « toutes les options possibles » sont sur la table pour garantir leur liberté.

Jacob Jeremiah Sullivan est un conseiller politique américain à la sécurité nationale des États-Unis auprès du président Joe Biden. C’est lui qui a été chargé de suivre ce dossier de près et informer la presse américaine de l’avancée de l’enquête. Il était auparavant conseiller politique principal pour la campagne électorale présidentielle d’Hillary Clinton en 2016. Sullivan a également été conseiller principal du gouvernement américain pour les négociations sur le nucléaire iranien.

Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que Biden continuait d’être informé quotidiennement de la situation des otages, qui implique 16 Américains et un citoyen canadien qui travaillent pour Christian Aid Ministries, basé en Ohio. Le président, a-t-il dit, est particulièrement préoccupé par le bien-être des enfants, dont le plus jeune a huit mois.
« Je donne personnellement une mise à jour sur cette question chaque jour au président, qui prend une profonde intérêt à nous assurer que chacune de ces personnes rentre chez elle en toute sécurité », a déclaré Sullivan. Les États-Unis déploient des moyens « importants » pour libérer les otages d’Haïti alors que Biden s’informait quotidiennement sur la crise.

Un rappel des faits

Le groupe a été kidnappé le 16 octobre par le gang 400 Mawozo à Port-au-Prince, alors qu’il effectuait une visite d’un orphelinat à l’Est de la capitale, sur la route de Ganthier. Le gang a demandé une rançon de 17 millions de dollars , 1 million de dollars par otage afin de les libérer. Leur enlèvement en Haïti survient alors que le pays est confronté à une cascade de crises, notamment une augmentation des enlèvements et de la violence des gangs armés. Ce mercredi marque le 12ième jour de captivité et on ne sait toujours pas où sont détenus les missionnaires.

“Nous examinons toutes les options possibles pour y parvenir“, affirme le conseiller à la sécurité nationale. «Je serai sensible à ce qui est évidemment une situation délicate, je n’en dirai pas plus ici, si ce n’est que nous avons mis en place les atouts et les ressources qui, selon nous, peuvent aider à mener cette affaire à bien. “
Les États-Unis doivent gérer la situation “aussi prudemment que possible afin qu’en fin de compte ils atteignent leur objectif, qui est le retour en toute sécurité de chacun de ces adultes, et aussi des enfants. Ces derniers sont évidemment quelque chose sur lequel Joe Biden est très concentré, pour s’assurer qu’ils sont pris en charge et qu’ils rentrent bien à la maison.