Crise Migratoire: L’Ambassadeur d’Haiti aux États-Unis Bocchit EDMOND rencontre le Secrétaire americain du département de la sécurité intérieure.

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Crise Migratoire: L’Ambassadeur d’Haiti aux États-Unis Bocchit EDMOND rencontre le Secrétaire americain du département de la sécurité intérieure.

L’Ambassadeur d’Haiti aux États-Unis Bocchit Edmond lie la parole aux actes. Ce mardi 28 Septembre il a rencontré
Alejandro Nicholas Mayorkas, Secrétaire américain du Département de la sécurité intérieure, pour une discussion autour de la situation des migrants haïtiens, du processus de déportation et du programme de réunification familiale. Le diplomate haïtien avait plusieurs fois exprimé son inquiétude sur le sort de ses compatriotes , et monter à l’assaut pour une meilleure assistance aux migrants, son entretien avec le numéro un de la DHS va dans le même sens.

L’une des façons dont les consulats haïtiens locaux prévoient d’aider les personnes en situation irrégulière est de leur permettre de remplacer leurs passeports haïtiens.
De nombreux migrants ne sont pas en possession de leurs passeports dû au fait qu’ils s’en sont débarrassés au cours de ce long et dangereux voyage à travers les jungles d’Amérique du Sud, jusqu’à la frontière américano-mexicaine afin d’éviter la déportation vers Haïti le long de la route.
Certains ressortissants haïtiens se trouvent dans des centres de détention de l’Immigration américaine. Plus concrètement, Bocchit EDMOND veut faciliter aux migrants l’accès aux Agents consulaires haïtiens, pour leur porter assistance, et voir comment les Avocats peuvent les aider et s’assurer que le suivi soit fait. À Del Rio, il envisage de rejoindre d’autres responsables haïtiens qui tentaient de voir les migrants avant que leur camp ne soit vidé.
Il espère aider à instituer une coopération soutenue entre les gardes côtières haïtiennes et américaines.

La semaine dernière lors d’une interview avec un média américain, l’ambassadeur d’Haïti aux États-Unis, avait déclaré que la priorité devrait être l’assistance aux migrants qui ont été libérés et qui disposent désormais de 60 jours pour comparaître soit devant un juge de l’immigration, soit dans un centre d’immigration et d’application des douanes. Ses propos étaient formulés en ces termes :”Ma préoccupation est de trouver un endroit où nous pouvons accueillir ces personnes qui n’ont pas de famille ici et de voir comment les avocats peuvent les aider et s’assurer que le processus est suivi […] Nous gardons espoir, puisque nous travaillons avec certaines organisations de base, comme la Haitian Bridge Alliance et Houston Haitian United, pour voir comment ils peuvent aider au mieux. »