Le Séisme du 14 Août ne convaincra pas l’administration de Joe Biden de prolonger le TPS des haïtiens.

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Le Séisme du 14 Août ne convaincra pas l’administration de Joe Biden de prolonger le TPS des haïtiens.

Six jours après la rencontre du secrétaire de la sécurité intérieure des Etats-Unis avec des représentants de la diapora haitienne, les militants n’ont toujours pas obtenu gain de cause, le 3 Février 2023 annoncera l’expiration du statut de protection temporaire. Alejandro Nicholas Mayorkas maintient qu’il n’y aura pas de prolongation pour les ressortissants de ce pays quoiqu’il est frappé par un séisme.

La semaine dernière Mayorkas avait rencontré le président du Réseau national des élus haïtiens-américains, la conseillère Alix Desulme, le Dr Jean-Philippe Austin de Haitian-Americans for Progress, la directrice exécutive du Mouvement Family Action Network . Les militants haïtiens espéraient que le Department of Homeland Security (DHS) étendrait davantage la désignation TPS d’Haïti en réponse au tremblement de terre. Mayorkas l’a élargi le 3 août en réponse à la mort du président Jovenel Moïse, qui maintient ce soulagement en place jusqu’au 3 février 2023, et s’applique aux Haïtiens qui résidaient aux États-Unis au 29 juillet.

La représentante des États-Unis, Frederica Wilson, qui était en réunion avec Mayorkas. a déclaré que le message de l’administration Biden à la communauté haïtienne était qu’il y aurait un suivi concernant leurs demandes. Mais aucun plan concret n’a été fait. “Nous nous battrons, nous nous battrons pour prolonger le TPS après ce tremblement de terre”, a déclaré Frédérica Wilson. « Faites-moi confiance, et nous suivrons également. Quand je dis nous, le Congrès des États-Unis, en particulier le Congressional Black Caucus.

Cette visite de Mayorkas à Miami comprenait une réunion jeudi après-midi avec des membres des diasporas cubaine et haïtienne pour discuter des manifestations à Cuba, de l’instabilité politique en Haïti à la suite de l’assassinat du président Jovenel Moïse le mois dernier et de la réponse américaine au tremblement de terre de 14 août.
“Nous avons examiné la tragédie de l’assassinat qui s’est produit il y a quelque temps et nous avons prolongé la date initialement prévue, mais nous n’envisageons pas de prolonger à nouveau cette date.” telle est la conclusion du secrétaire du département de la sécurité intérieure des Etats-Unis.

La déportation des haïtiens et l’aide humanitaire.

Melissa Taveras, directrice des relations gouvernementales de la Florida Immigrant Coalition, a déclaré que deux vols d’expulsion avaient eu lieu quelques jours avant le tremblement de terre, avec environ 100 Haïtiens à bord, alors que Mayorkas a déclaré qu’il n’y avait pas de plans pour d’autres extensions du TPS. Il a fait face à des appels pour mettre fin aux expulsions d’Haïtiens, qui se poursuivent sous l’administration Biden malgré une promesse de campagne d’y mettre fin.

Wilson a déclaré avoir interrogé les responsables sur le déploiement de navires-hôpitaux en Haïti. Le gouvernement américain, principalement par l’intermédiaire de l’USAID, fournit une assistance sur le terrain en cas de catastrophe en Haïti, mais les efforts jusqu’à présent ne sont pas suffisants pour répondre aux besoins urgents de nourriture, de logement, de médicaments et d’abris. Le Commandement sud des États-Unis a déclaré que les deux plus grands navires-hôpitaux, l’USNS Mercy et Comfort, ne sont actuellement pas prévus pour un déploiement en Haïti. Au lieu de cela, l’USS Arlington, un quai de transport amphibie qui peut lancer et débarquer des hélicoptères et des péniches de débarquement est en Haïti.

Frédérica Wilson a martelé: “Les déportations vers Haïti « doivent cesser aujourd’hui. Immédiatement.”
“Ils n’ont pas arrêté les expulsions, ils ne veulent pas étendre le TPS”, a-t-elle déclaré. « Alors, comment aident-ils la communauté haïtienne ? »