Enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse : Jean Laguel Civil sous les verrous, Windelle Coq recherchée.

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Enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse : Jean Laguel Civil sous les verrous, Windelle Coq recherchée.

La PNH a émis un avis de recherche contre la juge de la Cour suprême Windelle Coq Thélot, et par la même occasion le responsable de la CAT TEAM, coordonnateur de la sécurité présidentielle, Jean Laguel Civil, a été arrêté ce lundi 26 juillet. Ce dernier est l’un
des individus que Moïse a contactés en pleine nuit le 7 juillet après avoir entendu des coups de feu à proximité de sa résidence privée.

Dans un mandat d’arrêt, Thélot est accusé d’assassinat, de tentative d’assassinat et de vol à main armée. Les accusations sont en grande partie les mêmes que les charges énumérées pour plusieurs autres ressortissants haïtiens recherchés dans le cadre du meurtre du président, et le gouvernement a présenté à ce jour peu de preuves pour étayer ses mandats d’arrêt.

Le procureur du gouvernement haïtien Bedford Claude n’a pas fait de déclaration. Le Département d’État, qui a envoyé un envoyé spécial en Haïti ce week-end, n’a pas non plus répondu à une demande de commentaire sur le mandat d’arrêt émis contre le membre de haut rang de la branche judiciaire haïtienne.
Thélot est le deuxième juge de grande instance cette année à être accusé d’avoir participé à un coup d’État contre Moïse. En effet, le février dernier , le juge de la Cour suprême Yvickel Dabrésil a été accusé de faire partie d’un complot présumé visant à renverser et à tuer Moïse après que le juge et 17 autres Haïtiens ont été arrêtés au milieu de la nuit alors qu’ils étaient encore en pyjama.

Au moment de son arrestation, Civil avait déjà été placé à l’isolement sur ordre des autorités judiciaires, ainsi que d’autres responsables de la sécurité du président. Reynold Georges l’avocat de Civil, a dit qu’il ne sait pas , jusqu’au moment de l’arrestation sur quelle base son client, avait été arrêté et « peut-être qu’ils me le diront demain ». L’arrestation de Civil est intervenue le jour même où les autorités haïtiennes ont annoncé qu’elles avaient émis un mandat d’arrêt contre un membre de la plus haute cour du pays dans le cadre de l’enquête en cours sur le meurtre de Moïse, cherchant des informations sur son sort mais sans préciser pourquoi elle est recherchée dans le cadre de l’enquête.

Rappelons que l’arrestation de Jean Laguel Civil vient allonger la liste de plus de 20 personnes inculpées, dont 18 Colombiens et trois ressortissants haïtiens. Plusieurs interdiction de départ ont été émis, notement contre les plus suspects, Dimitri Hérard responsable de l’unité de sécurité générale du Palais national, le commissaire de police, Léandre Pierre Osman, responsable de l’unité de sécurité présidentielle, l’inspecteur principal Amazan Paul Eddy, responsable du CAT TEAM. Mais jusqu’à présent, les autorités haïtiennes n’ont pas dit qui a financé l’assassinat ni quelle était la motivation derrière l’attaque armée, qui a également blessé la première dame Martine Moïse. Il y a également de nombreuses questions sans réponse sur le sort du détachement de sécurité présidentielle au moment de l’assassinat et pourquoi aucun d’entre eux n’ont pas même pas une égratignure, lors de cette attaque qui de toute évidence ciblait leur protégé.