
Un an d’attente, un pays qui s’effondre : qui portera enfin le poids de cette transition ?
Un an d’attente, un pays qui s’effondre : qui portera enfin le poids de cette transition ?
Ça fait un an que le Conseil présidentiel est là. Un an qu’on attend des décisions fortes, une vraie direction, un début de changement. Mais sur le terrain, rien ne bouge. Pire, tout empire. Les quartiers tombent les uns après les autres, les familles fuient, les gens perdent espoir.
Le pays est à genoux. Et ceux qui devraient être en première ligne semblent hésitants, divisés, absents. Ce Conseil de neuf personnes devait incarner le sursaut. Aujourd’hui, il ressemble à une instance bloquée, enfermée dans ses discussions internes, loin des vraies urgences.
Il ne suffit pas d’occuper un poste. Il faut agir, vite, avec courage. On ne peut pas continuer à gérer ce pays comme si on avait tout le temps du monde, alors que chaque jour, des vies sont brisées.
Haïti mérite mieux que le silence. Mieux que la lenteur. Ce pays a besoin de leadership, pas de calculs politiques. Il existe des gens compétents, engagés, prêts à travailler pour de vrai. Mais encore faut-il vouloir les écouter.
Ceux qui détiennent aujourd’hui les clés doivent comprendre une chose simple : soit ils se montrent à la hauteur, soit ils ouvriront la voie à pire. Parce que le vide qu’ils laissent est déjà en train d’être comblé par le chaos.
L’histoire jugera chacun. Et elle se souviendra de celles et ceux qui, face à l’effondrement, ont choisi de parler… ou d’agir.
À lire aussi : Nous sommes témoins d’un génocide lent et méthodiquement orchestré sur la nation haïtienne
ÉtiquetteCPT Transition
Diplômé en journalisme et communication, chef de projet PM4, PDG du Journal Le Louverture