Les dessous illégaux et intéressés de la chasse aux sorcière menée par le protecteur Renan Hédouville contre le DG Frantz Elbé

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Les dessous illégaux et intéressés de la chasse aux sorcière menée par le protecteur Renan Hédouville contre le DG Frantz Elbé

« Le Directeur Général de l’OPC, Renan Hédouville n’a ni le titre, la qualité, les prérogatives dues à sa fonction et, ni la moralité pour exiger la révocation de DG de la PNH », a soutenu une de ses victimes pendant sa gestion douteuse à la tête de l’institution. Son stratagème consiste à favoriser ses paires à prendre le contrôle de l’institution policière à des fins électorales. Une Enquête de l’ULCC est suggérée au sein de cette structure devenue aujourd’hui une entreprise familiale.

Les trois agents de l’Unité Temporaire de l’Antigang (UTAG) tombés, le dimanche 9 juin 2024, au bas de Delmas, sous les balles assassines et la brutalité monstrueuse des gangs armés de « Viv Ansanm » semblent soulever, une fois de plus, la colère de la population haïtienne. Une colère acceptable et compréhensible compte tenu du niveau de cruauté animant ces barbares sans foi ni loi, produits des politiques avides et stupides présents, sous une forme ou sous une autre, dans toutes les sphères de la société haïtienne. Ils manigancent tout, derrière le rideau. Cependant, ces manipulateurs pointent du doigt une seule personne : Frantz Elbé, Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti. Leurs intérêts mesquins et sans vergognes les empêchent de flairer la puanteur là où il le faut.

Le lundi 10 juin, dans une note , le Directeur Général de l’Office de Protection Citoyen, Renan Hédouville, avec une arrogance démesurée et sans borne, exige la démission du Directeur Frantz Elbé. Selon Renan Hédouville, le changement du Haut commandement de la PNH est la condition sine qua non pour un retour au calme et au rétablissement d’un climat de paix et sécuritaire dans le pays. Il invite subtilement les policiers à la révolte sous prétexte de se solidariser avec leurs frères d’arme victimes. Une invitation qui, dans une certaine mesure, tend à mettre plus de l’huile sur le feu dont l’actuel gouvernement déploie beaucoup d’effort à éteindre avec intelligence et pragmatisme.

« Il ne faut pas oublier que, ce Renan Hédouville, n’ayant ni le titre, la qualité, les prérogatives dues à sa fonction ni la moralité qu’il faut pour placer de telles requêtes », manifeste une complicité déroutante mais subtile et très controversée avec les différents leaders des groupements et partis politiques qui souhaitent prendre, depuis un certain temps, le contrôle de l’institution policière à des fins électorales. Parlant de moralité, ce fameux Renan Hédouville, il y a deux ans de cela, avait opté pour la révocation arbitraire et injustifiée d’un journaliste senior d’un poste de direction à l’Office de la Protection du Citoyen, parce que ce dernier constituait un obstacle majeur l’empêchant de manigancer ses magouilles et actes de malversation à la tête de l’institution. Aujourd’hui encore, l’institution chargée de protéger les citoyens est désormais une institution familiale. Une enquête de l’Unité de Lutte contre la Conrruption (ULCC) pourrait aider la population à voir claire dans ce dossier.

Dans la même veine, en parcourant la loi portant organisation et fonctionnement de l’Office de la protection du Citoyen(OPC), du 3 mai 2012, dans son article 13, alinéa (c) et (d), souligne que l’OPC doit : veiller au respect et la protection des droits de l’individu, incluant les droits humains, par l’administration publique ; accompagner par « sa médiation » tout individu ou groupe d’individus victimes d’abus de l’administration publique. Fort de ces énonciations, le directeur général de la structure publique de défense de droits humains, est-il en mesure de présenter en bonne et due forme un bilan détaillé des actions entreprises depuis qu’il a été investi de ses fonctions ? Combien de résultats a-t-il garantit aux victimes de la fonction publique ? Est-il si loyal dans ses plaidoiries de droits humains ? Autant de question laissant sceptiques certains observateurs avisés.

A retracer le parcours du commandant en chef de la Police Nationale d’Haïti, Frantz Elbé, qui reconnait avant tout la faiblesse de l’institution, il y a lieu de constater, qu’en dépit de toutes les tractations politiques, les manœuvres politiciennes, avec les maigres ressources dont il dispose, arrive, grâce à son leadership et son savoir-faire, à apporter d’importants résultats. Sinon, le pays tout entier aurait connu la noirceur la plus totale.