Lyonel Trouillot est en putréfaction et doit être enterré immédiatement

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Lyonel Trouillot est en putréfaction et doit être enterré immédiatement

C’est sans étonnement, et même avec un sourire, que nous avons lu l’article virulent de Lyonel Trouillot s’adressant au Premier ministre Garry Conille, anticipant une probable reconduction du Nesmy Manigat comme ministre de l’Éducation nationale, pour plaider contre cette éventuelle nomination.

Deux raisons expliquent son article, absurde revanchard, comme d’habitude : il est en campagne pour le candidat de Montana à ce poste, Antoine Augustin, et il craint que finisse par fuiter que le Ministre Manigat avait autorisé le Fonds national de l’éducation (FNE) à lui octroyer une subvention de trois millions de gourdes (3,000.000), sous forte menace d’écrire des articles pour pourfendre le ministère et le Gouvernement, les accuser de corruption.

L’octroi de ces 3,000.000 de gourdes à Lyonel Trouillot, sur la base d’un chantage odieux, a été justifié par l’achat d’exemplaires surfacturés d’un mauvais livre, minable et sans intérêt, avec des partis pris folkloriques et subjectifs, titré, « Haïti (re) penser la citoyenneté ». La transaction a été effectuée avec une patente au nom de « Atelier jeudi soir »

Lyonel Trouillot, en publiant cet article contre le ministre Manigat, rend du coup le prochain Ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle redevable et s’assure non seulement d’un ou deux postes de consultant au MENFP, mais aussi de subvention et d’achats injustifiés de livres invendus, de financements de toutes sortes d’activités destinées à le remettre en selle comme écrivain et « penseur ». Tout le monde sait que dans les deux cas, la réputation dépasse largement la réalité.

Ceux qui ne connaissent pas Lyonel Trouillot pourraient le croire nationaliste, défenseur du « peuple », mais en réalité c’est une crapule, un « ti visye », un « ti vòlè » un autodidacte frustré qui n’a de cesse de vouloir montrer que les diplômés, les professionnels de haut vol, comme Nesmy Manigat, sont moins compétents que lui. Tout ce qu’il entreprend est motivé par cette obsession et par la recherche d’histoires de cul, avec des blanches et de l’argent. Et, comme tout disciple de Duvalier, même s’il s’en défendrait, il considère que « la reconnaissance est une lâcheté », les 3,000.000 de gourdes octroyées n’étaient qu’un « dû », vu son « importance » et les « services » qu’il rend à la communauté ; le fait que le Docteur Ariel Henry, tout Premier ministre qu’il était, a sauvé sa sœur au début de l’année, n’était qu’un devoir, une obligation, alors que, lui médecin, aurait laissé crever le parent de quiconque qu’il considère comme un ennemi politique, il l’aurait même achevé avec des coups de pied, lui aurait craché de dessus et brulé son cadavre.

Trouillot tente, maladroitement, de recouvrir les charognes qu’il couve, depuis toujours, ses actions et déclarations intéressées, avec des mots. Mais plus il essaie, plus l’odeur est insupportable. Ses mots exhalent la merde et de vomi et cela se qui se perçoit de très loin. Sa corruption est sui generis. Comment d’entrée de jeu traiter le Gouvernement sortant de « de facto » en oubliant qu’il est l’autorité de nomination de ceux qui sont aujourd’hui aux affaires ?

Il faut enterrer ceux qui sentent mauvais, au propre comme au figuré, et le plus détérioré, le plus altéré par la décomposition c’est Lyonel Trouillot.