En prélude de la semaine sainte, la ville des Gonaïves et Petit-Goâve dansent au rythme du Rara
En prélude de la semaine sainte, la ville des Gonaïves et Petit-Goâve dansent au rythme du Rara
En Haïti, à ce jour, le Rara reste un héritage culturel qu’on pratique le plus souvent durant la période sainte. Il est incontestablement l’une des grandes fêtes culturelles du peuple haïtien qui se transmet depuis plusieurs générations et qui attire chaque année des milliers de participants, tant d’Haïti que de la diaspora. Et si la ville de Léogâne reste la plus grande vitrine du Rara, toutefois, dans plusieurs autres villes du pays (Petit-Goâve, Kenscoff, Port-au-Prince…), à la veille de la période sainte, les rues sont aussi peuplées de ces bandes de rara généralement vêtues de couleur rougeâtre.
Dans ce contexte, cette année encore, en depit la situation chaotique du pays, marquée par une crise à la fois sociale, économique et politique aiguë des milliers de personnes ont bravé le danger pour célébrer le Rara. Et le dimanche 24 mars dans la ville des Gonaïves, plus précisément dans la localité Mapou Chevalier, le maire principal, Donald Diogène, a pris des dispositions nécessaires afin de permettre à plusieurs milliers de personnes d’effectué le déplacement pour se déhancher au rythme des bandes de rara.
Il est à noter que cette forme musicale originaire d’Haïti, jouée lors de défilés de rue, généralement au cours de la semaine de Pâques à été aussi célébrée dans la ville de Petit-Goâve durant cette semaine.
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