Lettre de motivation de Lyonel Trouillot pour devenir chef de cabinet
Lettre de motivation de Lyonel Trouillot pour devenir chef de cabinet
On se demandait bien où il était passé le gnome. Lui et sa bave, sa mauvaise odeur, ses mains pleines de crasses, ses fausses dents, ses petites ambitions?
Il est revenu la crapule, bien sur, en essayant, comme il peut, de cracher sur le Chef de Gouvernement démissionnaire, faire en creux l’apologie de Moise Jean-Charles qu’il veut voir entrer au Palais national par la force pour installer Guy Philippe qui lui avait permis, en 2004, de prendre le pouvoir, d’avoir une position rêvée pour un escroc qui n’a fait aucune étude et qui clame en avoir fait, pour un petit salaud en déclin qui n’arrive même pas à vendre une cinquantaine de livres et pour qui tous les moyens sont bons pour paraitre. Il aurait volontiers choisi la cause homosexuelle pour sortir à nouveau la tête de l’eau, mais notre société n’est pas encore prête, mais il y travaille, son entourage aussi.
Quand René Préval a quitté le pouvoir en 2011, Trouillot avait écrit un article dans le même ton pour le pourfendre, lui qui avait été rencontrer des ambassadeurs accrédités en Haiti pour dire qu’il fallait à tout prix choisir Michel Martelly, sans tenir compte des résultats des élections. On se rappelle tous son opposition à ce même Martelly quand il avait refusé de lui donner de l’argent.
Le dernier article de Lyonel Trouillot sur le docteur Ariel Henry, celui là même qui a sauvé sa soeur avec son talent, sa grandeur, sa capacité de transcender, comme homme, comme politique et comme médecin, est tout bonnement une lettre de motivation pour, à nouveau, briguer un poste de chef de cabinet ou tout autre petit boulot pour un prétendu écrivain qui ne trouve sa place nulle part et qui écrirait n’importe quoi pour rappeler qu’il est encore vivant.
Trouillot est un prototype de haïtien, celui qui n’a aucune compétence, dont “le savoir” n’a été validé par aucune instance académique et qui se permet d’ouvrir sa gueule pour qualifier d’incompétent quelqu’un qui a un doctorat et dont les compétences ne sont pas à prouver au regard de ses accomplissements. Pour lui, il suffit de proclamer une chose pour la faire exister, mettre le réel en compétition avec son délire.
Il se trouve que les personnes même à qui Trouillot fait des appel du pied afin d’être embauché ne lui parlent pas ou plus. Pour ceux qui ont suivi ses dérives ces deux dernières années, il appert très clairement dans son article qu’il attaque la ministre de la Culture démissionnaire, son ancienne amie, qui ne lui adresse plus la parole. Il exprime aussi son amertume et sa jalousie face aux chiffres insolents des ventes du dernier livre de la ministre alors que son dernier livre, Veilleuse du calvaire, un mascarade, bâclée par Acte Sud, avec sur la photo de couverture une femme qui porte une robe floquée de partout avec le logo de Batman. Quelle humiliation!
Trouillot est un homme isolé, malade, que presque tout le monde a oublié, qui tente de faire son retour en écrivant un article qui, en fait, est une lettre de motivation qui le décrédibilise encore plus. Il est en train de faire des signes désespérés de la main en disant: voyez, je suis toujours aussi violent, aussi sans scrupules, aussi odieux, aussi puant.
Le fait de citer le nom d’Helen La Lime dans son article montre que Trouillot relève de la psychanalyse alors qu’il avait envoyé une lettre enflammée à cette dame pour lui faire des avances, lui avouant qu’il aime les femmes blanches et que comme Sophie Bouteaud de la Combe, Amélie Baron ou Marie Bénédicte Loze, il pourrait écrire un livre avec elle afin qu’elle gagne en popularité en Haiti. Le fait que Madame La Lime ait refusé son offre l’avait mis dans un état de rage qui n’est toujours pas passé, plus d’un an après le départ de La Lime.
Lyonel Trouillot ne peut et ne veut même pas être Directeur de Cabinet, il veut être un “petit chef de cabinet”, avec une voiture “Service de l’Etat”, un chèque de soixante mille gourdes, quelques bons d’essence et avoir ainsi la possibilité d’aller s’assoir dans un bar pour boire quelques verres et, sait-on jamais, attirer une ou deux filles blanches anorexiques, désoeuvrées qui rêvent de devenir écrivaines, comme les petits blancs qui autrefois se rendaient dans les colonies pour faire fortune en ayant comme seul atout le privilège de la couleur.
Lyonel Trouillot est un singe sans talent, un esclave des champs qui coure dans tous les sens parce qu’il a entendu parler d’une “révolution”, qui ne comprend pas que tout ce qui est donné par des gangs et des bandits n’est pas viable. Trouillot se dit que sa plume peut bien être utile à Barbecue, à Guy Philippe, Moise Jean-Charles, Vitel’Homme et il vient en renfort pour un dernier tour de piste en se proposant comme leur porte parole.
La lettre de motivation de Trouillot est celle d’un homme invisible, même pas au sens de Ralph Ellison, mais d’un fantôme comme celui dans la nouvelle d’Oscar Wilde, “Le fantôme de Canterville” qui essaie de faire peur mais qui n’arrive qu’à faire rire tant il est maltraité par des enfants. Si ce n’était pas aussi cruel pour Lyonel Trouillot, on en rirait.
Naïma Poitevien
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