Lutte contre les violences faites aux femmes : LiHFer clore en beauté la 1ère édition de son concours de chanson

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Lutte contre les violences faites aux femmes : LiHFeR clore en beauté la 1ère édition de son concours de chanson

A l’occasion des 16 jours d’activisme, la Ligue Haïtienne des Femmes pour le Renouveau (LiHFeR) a organisé un concours de chanson autour du thème: « Vyolans sou fanm ak tifi : chante pou sansibilize ». Dix (10) finalistes dont 3 gagnants ( Championne: Maudeline DERIVAL, 2ème : Danielo LOUIS, 3ème : Therly Job PIERRE), sur un total de 29 participants. Dans une atmosphère de taille, un spectacle de grande envergure a été organisé pour rehausser l’éclat de la cérémonie lors de la finale qui a eu lieu ce 10 décembre 2023 à l’Hôtel Montana. Des primes alléchantes ont été remises pour encourager l’exploit des 5 gagnants :

1er prix ; 200 mille gourdes, un trophée, une gerbe de fleurs,  un kit approprié, 2ème prix ; 120 mille, Un trophée, Une gerbe de fleurs, Un kit approprié , 3ème prix; 80 mille gourdes , un trophée,  une gerbe de fleurs, 4ème gagnant ; un fer à repasser, un réchaud électrique de 2 places , Un kit approprié , 5ème gagnant ;  Un ventilateur, Un paquet cadeau

Sous la plume d’un jury  composé de Gracien Jean ( docteur en sciences politiques), Yolette Mengual (Activiste féministe, journaliste -communicatrice),Claudy Cooper ( directrice d la section des VBG du ministère à la condition féminine et aux droits des femmes), Roseline Benjamin ( Psycologue), Lionel Benjamin ( artiste, compositeur, chanteur), Makenson Brutus( artiste, compositeur, chanteur), Fabrice Rouzier( artiste, arrangeur, compositeur)…, les dés sont jetés pour le jugement impartial depuis le stade de candidats, postulants pour arriver aux gagnants. C’est à l’aide des critères prédéfinis et également compte tenu de leurs compétences ainsi que leurs expériences que ces grands ténors ont enfin décidé celle ou celui qui mérite telle ou telle place au sein de cette première édition.

En réalité, la violence à l’égard des femmes et les filles constitue une grave violation des droits fondamentaux. Et, LIHFeR l’a bien compris en mettant sur pied une telle initiative. Il faut aussi noter que sans le soutien de ces particuliers et entreprises, l’activité ne serait pas possible : La Ministre de la Condition Féminine et des Droits des Femmes (MCFDF), Sofia Loreus, la Ministre de la Culture et de la Communication (MCC), Emmelie Prophète Milcé, le Ministre de la Jeunesse, Sports et Action Civique (MJSAC), Raymond Rival et le Chef du gouvernement haïtien, Ariel Henry.

Tout compte fait, la violence a des effets négatifs sur le bien-être général des femmes et les empêche de participer pleinement au développement de la vie sociale. Les conséquences ont des répercussions importantes notamment sur leur santé physique, sexuelle et mentale. Voilà pourquoi à l’heure où nous sommes, pareille aberration devrait être très loin derrière nous.

« Les rapports précisent que 12 % des femmes en Haïti ont déjà subi des violences sexuelles et un quart de ce pourcentage sont des filles âgées de 15 à 17 ans », a expliqué Pedrica Saint Jean, Coordinatrice Générale de la LIHFeR. Pire encore, 31% des femmes à l’échelle nationale ont déjà subi ou du moins sont exposées à différents types de violences, notamment au niveau psychologique, sans compter les actes de violences sexuelles et sexistes qui ne cessent de se multiplier, particulièrement dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, a-t-elle poursuivi.

En organisant ce grand concours, la LiHFeR mobilise désormais son nouveau cheval de bataille et veut également faire chanter les hommes, les femmes, les filles, les garçons, les maris, les dirigeants, les ministres, les policiers, les patrons… car il est à noter que l’apprentissage se fait mieux par le chant selon des spécialistes dans ce domaine. Aussi, la vie veut que tout ce beau monde refuse définitivement et de façon radicale qu’une société fonctionne avec toutes ces violences contre les femmes et les filles, a-t-elle conclu.