Le Pm Dr. Ariel Henry condamne avec fermeté l’assassinat de Éric Jean-Baptiste
Le Pm Dr. Ariel Henry condamne avec fermeté l’assassinat de Éric Jean-Baptiste.
Des meurtres à n’en plus finir, alors qu’il est en pourparler avec la communauté internationale pour un soutien urgent à la sécurité, c’est la deuxième fois cette semaine que le Premier ministre doit s’exprimer pour réagir à une mauvaise nouvelle. Le double meurtre survenu à Laboule la veille, a amputé le secteur politique d’un de ses leaders très populaires M. Éric Jean-Baptiste. Le Premier ministre Dr. Ariel Henry exténué par ce énième assassinat, qualifie ce crime de crapuleux, et présente ses sympathies à tous ceux quien sont affectés.
“Lu sur les plateformes officielles du Premier ministre.
“L’horrible assassinat du leader politique, Eric Jean Baptiste et son garde du corps, a, une nouvelle fois, plongé la nation haïtienne dans l’émoi. Nous condamnons énergiquement ce crime odieux contre ce patriote, cet homme politique modéré et engagé pour le changement.
Nous présentons, au nom du gouvernement et du peuple haïtien, nos sincères condoléances aux familles des victimes, au Rassemblement des démocrates nationaux progressistes Parti politique (RDNP), et à la classe politique, aujourd’hui révoltés par ce crime crapuleux“.
Plus tôt cette semaine, le leader de RDNP assassiné, de son vivant exprimait son inquiétude quant à l’espérance de vie des citoyens. Après une attaque contre un journaliste très connu heureusement sorti vivant, Éric Jean-Baptiste craignait une prochaine frappe contre un autre citoyen qui n’aurait pas forcément survécu. Comment saurait-il si son chauffeur et lui seraient les prochains sur la liste.
De Éric Jean-Baptiste sur Twitter, le mardi 25 Octobre.
“L’espérance de vie des habitants d’Haïti est de 24 heures. Merci à Dieu et merci aux invisibles ,pour avoir protéger Roberson Alphonse de cette attaque armée. A qui viendra le prochain tour ? Y aura-t-il la même chance? Des dirigeants qui ne peuvent pas sécuriser la vie , qui ne permettent même pas aux enfants d’aller à l’école, à quoi servent-ils ?”
En créole.
Esperans la vi moun Ayiti se 24h tan.
Mèsi Bon Dieu ak tout sa nou pa wè
yo pou pwoteksyon Roberson
Alphonse jwi anba kriblay ansasen.
Pita se pral tou pa kilès ? Eske lap gen
menm chans la ? Dirijan ki pa sekirize
vi, ki pa pèmèt menm ti moun al lekòl,
sa yo itil ?
Le plan du gouvernement pour trouver une issue à l’insécurité grandissante et la paralysie des activités, dépend grandement d’une aide matérielle et technique de l’internationale. Les États-Unis, les Nations Unies et l’organisation des États américains sont informés par le Premier ministre Ariel Henry de la situation, et planifient d’envoyer une force armée en Haïti, pour accompagner la Police nationale d’Haïti. Mais l’international a son propre rythme, et se montre prudent quant à la manière d’aider. Les nombreuses allées et venues de Ariel Henry à l’étranger n’auront pas pas payé à temps pour empêcher un énième assassinat, entre-temps le chef du gouvernement doit encore s’attendre à bénéficier de tout le blâme, comme c’est la coutume après chaque attentat.
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