La force multinationale envisagée pour Haïti, serait composée principalement de policiers et pourrait être déployée le mois prochain
La force multinationale envisagée pour Haïti, serait composée principalement de policiers et pourrait être déployée le mois prochain.
Répondant aux questions du Miami Herald, le secrétaire d’État adjoint américain Brian A. Nichols soumet quelques informations concernant l’intervention étrangère en Haïti. Dans ses propos mercredi dernier, il affirme que la force multinationale envisagée pour Haïti, serait composée seulement de quelques militaires, mais de nombreux de policiers venant de divers pays pour soutenir la Police Nationale d’Haïti, et pourrait être déployée le mois prochain. Toutefois à l’heure actuelle aucun pays n’a encore été désigné pour prendre les commandes des opérations, mais dans les coulisses les doigts se pointent sur le Canada, et
Le secrétaire d’État adjoint américain se montre favorable pour un tel choix.
M. Brian A. Nichols a par ailleurs accompagné le secrétaire d’État Antony Blinken au Canada jeudi et ce vendredi où ils rencontreront le premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly pour s’entretenir autour de plusieurs sujets dont Haïti sur la liste des priorités à l’ordre du jour. Dans ses propos dans la presse américaine, M. Brian précisa qu’un certain nombre de pays ont les compétences pour mener à bien les opérations en Haïti y compris le Canada. Même s’il a reconnu que le pays qui dirigera cet effort n’a pas été déterminé. Il ajouta: “J’ai parlé à des dizaines de pays partenaires à travers le monde de la situation en Haïti, et il y a un fort soutien pour une force multinationale“, a-t-il déclaré. “Le désir de contribuer de toutes les manières, […] est très répandu dans notre hémisphère et au-delà.”
Le leader américain annonçant qu’une délégation canadienne devrait se rendre à Port-au-Prince cette semaine, pour rencontrer les autorités au sujet de la crise, n’a pas caché son appui au Canada, qui selon lui serait bien désigné pour prendre les commandes. “Le Canada est un partenaire incroyablement compétent dans une foule de domaines. Le Canada a des compétences incroyables en matière de développement et possède des forces armées très compétentes ainsi qu’une force de police nationale », a déclaré Nichols. “Ce sont des compétences importantes dans la communauté internationale, et plus largement, c’est une nation respectée et un leader sur toute la gamme des questions.”
M. Brian était optimiste sur le fait que le voyage de M. Blinken et les pourparlers en cours sur la scène internationale aideraient à apporter un soulagement à Haïti. Soulignons que le Canada a joué un rôle essentiel depuis le début de la crise. Cette puissance nord-américaine a initié le débat avec les pays membres de la communauté des Caraïbes autour de la requête du gouvernement haïtien, soutenu par Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies pour qu’une force de réaction rapide soit immédiatement déployée pour aider la Police nationale d’Haïti. Et ce sont deux hauts responsables canadiens, le Premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly qui ont publiquement réclamé des sanctions contre ceux qui alimentent la violence.
Ces deux leaders n’ont pas encore dit être prêts à diriger une force en Haïti, malgré leur soutien financier continu et la formation de la police nationale d’Haïti, pour prendre les rênes d’une force armée internationale ils préfèrent d’abord continuer à évaluer la situation sur le terrain.
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