Haïti-crise: Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres lance un appel au calme

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Haïti-crise: Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres lance un appel au calme.

Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres est profondément préoccupé par la situation actuelle en Haïti, où des troubles civils ont paralysé le pays.

Dans la capitale et dans certaines régions, les manifestations se sont accompagnées de pillages, la police tente de repousser les foules, des ambassades ferment leur porte tels que celle de la France, d’Espagne, du Canada, de Taïwan, et celle de la République dominicaine devenue la dernière à annoncer sa fermeture temporaire.M. António Guterres actuel Secrétaire général de l’ONU, exhorte toutes les parties prenantes à prendre des mesures immédiates pour désamorcer la situation.

Mot pour mot, voici les propos de M. Guterres.

“Le Secrétaire général est particulièrement préoccupé par la sécurité de tous les Haïtiens, y compris les plus vulnérables, et appelle au calme et à la plus grande retenue. Il exhorte toutes les parties prenantes à prendre des mesures immédiates pour désamorcer la situation, éviter la violence et permettre à la Police nationale d’Haïti de remplir son mandat de protéger la population.

Le Secrétaire général relance instamment un appel à toutes les parties prenantes à surmonter leurs différences et à s’engager, sans plus attendre, dans un dialogue pacifique et inclusif sur une voie constructive à suivre. Il prévient que si les circonstances actuelles persistent, la situation humanitaire, déjà très grave, à laquelle sont confrontées les personnes les plus vulnérables d’Haïti se détériorera encore plus“.

Il faut rappeler que le pays est également sous la menace d’une période cyclonique.

À New-York, Mme Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, a déclaré que les travailleurs humanitaires se disent profondément préoccupés par ce qui se passe en Haïti. « Les troubles civils violents et les fermetures de routes dans tout le pays rendent très difficile pour les partenaires humanitaires de fournir une assistance à ce stade », a déclaré Dujarric. « Nous et nos partenaires humanitaires restons sur le terrain et sommes prêts à aider les personnes dans le besoin à travers le pays. Cependant, un manque de financement et de fournitures prépositionnées, y compris des risques pour les approvisionnements sur le terrain, signifie que nous aurons du mal à fournir de l’aide dans les prochains

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