Éditorial : Poser les Bonnes Questions.
Éditorial : Poser les Bonnes Questions.
Feu le professeur Lesly Manigat avait l’intelligence pour déjouer les questions pièges et idiotes. Il conseillait ainsi aux poseurs de questions: posez les Bonnes Questions. Aujourd’hui ce qu’il fallait surtout éviter c’était les faux débats car ils permettaient aux magouilleurs de vous lancer sur la mauvaise piste et poser les mauvaises questions.
Il sera difficile de ne pas poser les mauvaises questions et ne pas rendre responsable les dirigeants actuels de l’état lamentable du Pays, notamment le mal-aimé Ariel Henry.
Ceux qui sont passés avant lui et qui ont tout “dechèpiye” sont canonisés saint; leurs fautes sont effacées, désormais ils étaient des modèles et des donneurs de leçons. L’opinion publique a été manipulée pour ne pas poser les problèmes de fond; les faux prophètes ont préparé le terrain depuis plusieurs semaines pour distiller l’évangile du mensonge, de la diffamation et de la désinformation. La sortie du groupe de patrons du secteur privé prouvait si besoin était que le problème était ailleurs et que chacun devait faire son mea culpa et assumer sa part de responsabilité. Cela voulait dire qu’il n’y avait pas un coupable à crucifier, ni assassiner.
Ariel Henry ne voulait, ni ne pouvait s’entourer de gens sérieux, disait laconiquement un assoiffé du pouvoir qui remuait sa queue à tout venant pour bénéficier d’un os. Au lieu de questionner sur la notion de gens de bien dans le Pays, car on connaît les résultats dans les Pays habités par des gens, le journaliste hostile à la démocratie a préféré faire le jeu du perroquet qui ne faisait que jacasser pour ne rien dire.
Poser les Bonnes Questions signifiait être intelligent, aimer son Pays et ne pas se laisser entraîner dans des combines mafieuses qui ne mèneront la société nulle part. Il faut sortir de ce dualisme cynique, il faut réinventer l’avenir en empruntant les voies légales pour jeter les prémices de la Nouvelle Haïti.
Vous le saviez mieux que quiconque, le problème n’était pas Ariel Henry; il était l’arbre visible qu’il fallait abattre, mais les bêtes sauvages étaient là cachées, prêtes à dévorer quiconque s’aventurait dans les limites de leur terrain de chasse. D’ailleurs ces fauves ont quitté la forêt pour arpenter les quartiers résidentiels; voilà pourquoi on comptait tous ces crimes dans le quotidien. Maintenant libre à vous de continuer à soutenir les Assassins, les malfrats dans leurs discours mensongers qui nous éloignaient loin des solutions durables pour le renouveau de la république.
En posant les Bonnes Questions vous trouverez les vrais méchants.
La Rédaction.
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