Aba Ariel viv Fritz Jean, viv Aristide Présidents Provisoires.

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Aba Ariel viv Fritz Jean, viv Aristide Présidents Provisoires.

Voilà à quoi se résumait la première année de l’après Jovenel Moïse.

Rien n’avait changé dans la politique. Les mêmes slogans, la même stratégie et surtout les mêmes têtes brûlées.

Aujourd’hui ce n’était plus l’ex Président Jovenel Moïse qui constituait la pomme de discorde, c’était Ariel Henry et la gouvernance bicéphale.

Si pour les signataires de Montana Ariel Henry représentait l’arbre qui cachait la forêt des réjouissances, pour Lavalas très actif sur le terrain depuis plusieurs semaines, la solution aux problèmes d’Haïti passait par le retour du leader du parti en l’occurrence l’ex Président Jean Bertrand Aristide.

Cette nouvelle donne dérangeait les plans du groupe de Montana, que certains qualifiaient de gang à  cause de la présence dans ses rangs d’individus peu recommandables, est-ce pourquoi ils avaient réactivé les négociations dans le seul but de court-circuiter les velléités des partisans de l’ex prêtre de Saint-Jean Bosco. Personne ne s’attendait à ce scénario, surtout le groupe de Montana composé de petits bourgeois et intellectuels en panne d’inspiration. Les manifestations de Lavalas mettaient à nu le problème de la représentativité de certaines personnes sur l’échiquier politique. Demandez à Montana de prouver qu’ils avaient une légitimité sur le terrain, ils refuseront en brandissant un document factice de quelques organisations pour le moins fictives, qui composaient l’ossature de cette coalition conjoncturelle.

On ne faisait pas la guerre parce qu’on possédait des armes et une armée; c’était de préférence pour envoyer un message à  ses voisins et préparer la paix; personne n’aimait la guerre. Mais en Haïti aucun intérêt majeur ne pouvait nous raisonner, même les catastrophes.

De même que ce groupe avait profité du séisme du 12 janvier 2010 pour se positionner et se prostituer, de même ils profitaient de l’assassinat d’un chef d’État pour se venger et occuper les positions qui procuraient des avantages.

Aujourd’hui 1 an après l’assassinat du chef de l’exécutif Haitien, personne ne pointait du doigt le système ni ses soldats, tout était oublié au profit d’une course pour occuper le poste vacant laissé par le président assassiné le 7 juillet 2021.

Toutes les conditions étaient préfabriquées donc réunies pour convaincre la population à oublier et accepter n’importe Qui n’importe quoi, même les ennemis de toujours qui se vendaient aux plus offrants en se donnant sans état d’âme même aux éboueurs et aux “bayakou”, ils s’aspergeront de parfum après pour enlever l’odeur fétide qui ne les quitteront jamais.

On ne jetait pas des perles aux puceaux, mais dans la situation politique actuelle, il n’existait que des porcs, donc difficile de faire autrement.

Aba Ariel Henry voilà comment on a commémoré la première année de l’après Jovenel Moïse.

Le discours du premier ministre Ariel Henry semblait passer sous silence puisqu’il parlait d’élections, un mot que le groupe de Montana et alliés ne voulaient ni entendre, ni prononcer.

Donnez-leur la présidence et ils seront contents, le Pays ira bien.

À signaler ce sont ces mêmes Gens qui avaient boycotté le bi-centenaire de l’indépendance sur demande de l’international principalement la France qui refusait d’admettre la dette criminelle pour reconnaître le droit d’exister des Bossales arrachés de leurs racines et exilés loin de leurs pères et mères africains.

C’était de cela qu’il s’agissait aujourd’hui après l’assassinat du chef de l’exécutif Haitien Jovenel Moïse.

La Rédaction.