Éditorial : Guerre des Gangs…À Qui profitait le Chaos?
Guerre des Gangs…
À Qui profitait le Chaos?
Au lieu de chercher à traquer les fournisseurs en armes et en munitions des Bandits, les politiques véreux, les Ennemis d’État profitaient de la situation pour déplacer des pions sur l’échiquier politique.
Aujourd’hui tout était permis, car le carnaval avait pris fin, les masques étaient tombés, on voyait qui s’y cachaient.
Ce conflit en cours entre des gangs lourdement armés à la périphérie est de Port-au-Prince qui avait causé la mort d’au moins 20 morts au sein de la population et contraint plusieurs centaines de personnes, dont des enfants, à quitter leurs foyers, n’etait pas innocent.
Pour comprendre ce conflit, il fallait remonter très loin; nous vivions les moments forts d’un plan préparé depuis bien longtemps; c’était une question de monopole et de pouvoir.
Les Secteurs qui s’étaient associés pour instaurer la peur par les kidnappings, les assassinats ne peuvent plus faire marche arrière; en politique il était difficile de raisonner quand le pouvoir était l’enjeu principal.
Commentant la situation générale en Haïti mercredi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré à une commission du Sénat américain que le pays avait “un long chemin à parcourir” et que “la criminalité, la violence, l’absence d’ordre public fondamental sont un problème fondamental”.
Un problème fondamental qui s’il n’était pas résolu risquait de miner les fondements même de la société.
Déjà le Pays la circulation était paralysée dans le Pays; l’accès au nord du pays par les routes nationales 1 et 3 était compromis et pouvait alors conduire à l’isolement de la capitale de toutes les régions d’Haïti puisque la route nationale 2 reliant les régions du sud était toujours bloquée en raison de l’insécurité pouvait-on lire dans un rapport de l’ONU.
On ne comptait plus les déplacés depuis plus d’une année et les cas de viols et d’autres actes de violence liés aux gangs.
Malgré tout, des Oligarques persistaient; cyniquement ils annonçaient qu’ils représentaient la solution au retour à la paix; mais le hic ils voulaient se hisser au Pouvoir, occuper le Palais Présidentiel sans respecter les règles du jeu démocratiques, c’est à dire sans passer par les élections.
Et même les potentiels dégâts, les dommages collatéraux ne suffisaient à les changer.
“La situation reste très instable”, a déclaré l’ONU dans son rapport.
Mais pour ces Gens, le problème s’appelait Ariel Henry, tout comme à un moment le problème s’appelait Jovenel Moïse.
Si besoin était, les assoiffés du pouvoir engeraient des mercenaires pour pourrir la situation même si pour cela, le Pays se réduirait en cendre.
Ce ne serait pas la première fois.
N’était-ce l’international qui réclamait le respect de la démocratie, il y a longtemps que la clique des éternels putschistes aurait pris le pouvoir pour continuer à faire main basse sur les ressources du Pays.
Tout était une question d’argent et de pouvoir.
Une fois de plus le Blanc était clair sur ses intentions; plus de coups d’État, plus de Transition.
“Nous devons voir le gouvernement, la société civile, tous les acteurs se rassembler pour nous amener à des Elections, des Elections libres et équitables, afin que nous établissions une direction gouvernementale haïtienne pleinement légitime”, a déclaré Blinken. «
Une déclaration qui enlèvera le sommeil à ceux qui se voyaient déjà au Timon des Affaires de l’état mais prêts à tout mettre en oeuvre pour que la Situation s’aggrave, car le slogan n’avait pas changé: pas d’élections sans sécurité et les Gangs constituaient le fer de lance de ces secteurs.
Ce qui se passait actuellement en plaine avait une raison spéciale et des cerveaux pour l’alimenter.
Rien d’autres n’avait d’importance, le CHAOS profitait à ces Gens, ces Secteurs qui décidaient de Qui devait vivre ou mourir.
Les Élections, rien que les Élections pour nous sortir de cette situation.
Il est grand temps de prendre les grands moyens pour neutraliser les Chefs du CHAOS.