ÉDITORIAL : “Mennen koulèv la lekol, epi fèl chita” !
“Mennen koulèv la lekol, epi fèl chita” !
Si le ridicule avait le pouvoir de tuer, on se serait débarrasser déjà d’un grand nombre de Farceurs et de Comédiens sans génie, sans inspiration dans le Pays.
L’histoire doit retenir le nom de ces Colons qui ont décidé de réduire à l’état de chose 11 millions 999 mille 950 Citoyens.
Ils ne sont que 50.
C’était comme lors de l’esclavage dans les Plantations de Coton et de Canne à sucre, une masse d’esclaves aux ordres d’un petit groupe de Blancs ; ils obéissaient en pensant aux châtiments ou aux faveurs, cela dépendait du niveau de lâcheté ou de soumission.
Ce dimanche, des Colons, filles et fils de Colons, des Sous-fifres ont rétabli l’esclavage officiellement en enlevant à la masse son droit de s’exprimer librement.
La Comédie de Montana s’inscrivait dans ce registre, et si on n’y prenait garde cela risquait de durer.
Même si on ne voyait pas comment ce ramassis d’Aventuriers allaient s’y prendre pour faire main basse sur l’appareil d’État.
Puisqu’il faudra prêter serment, il faudra franchir les Barrières de la Primature et du Palais National.
Heureusement que ces gens pouvaient compter sur l’expertise de l’ex Colonel Himler Rebu, éternel Putschiste, pour leur frayer le chemin. Nou pa konnen si yo genyen cha blende.
Désormais, vous et moi n’avions aucun droit, La Population de Montana est la seule entité de ce Pays.
Tous les Autres étaient des bêtes de somme qui devront travailler pour enrichir ces Gens, car il s’agissait d’argent et rien de plus.
On pouvait tout faire avec une baïonnette sauf s’y asseoir disait l’ex Général Henry Namphy de regretté mémoire ; mais comme tout changeait, il semblerait que Fritz Jean, Steven Benoît et toute l’équipe avaient trouvé la formule pour poser leurs fesses sur une baïonnette..
Le Peuple a gardé le Silence en ce dimanche de la Honte, pas parce qu’il imitait ou écoutait d’autres qui voulaient garder le silence pour défendre leurs intérêts, mais parce qu’il prenait son temps avant de foncer dans le tas comme un Taureau en Furie.
Les Serpents pouvaient s’inscrire, préparer leurs kits scolaires ; mais on leur donnait rendez-vous à l’école, on avait hâte de voir comment ils allaient s’y prendre pour s’asseoir.
Et pourtant la solution était là : Forcer le Premier Ministre Ariel Henry à créer les Conditions pour la tenue des Élections, Participer au Processus en jouant sa partition en tant que membre de la société civile, Choisir un Candidat Unique, Fritz Jean par exemple, et Gagner si vraiment vous étiez Populaires, si vraiment vous aviez un Programme de Rupture.
Mais comme nous vivions dans la Bêtise et pour la Bêtise, ce Petit Groupe de Voleurs ne pouvaient faire mieux que Comploter.
Et dire qu’on avait préparé l’assassinat d’un Président élu démocratiquement pendant 4 ans pour le remplacer par cette Solution Illégale et de Facto…
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