Haïti/crise : Des arrestations se poursuivent… Après celle du Juge de la Cour de Cassation, la contestation s’intensifie jusqu’au palais national

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Haïti/crise : Des arrestations se poursuivent… Après celle du Juge de la Cour de Cassation, la contestation s’intensifie jusqu’au palais national.

Le soit-disant rejet de Jovenel Moïse, Président de la République d’Haïti dont le prétexte serait que l’heure de son éventuel départ était venue, ou tout simplement son mandat est arrivé à terme selon la constitution est passé ce 7 février comme de la fausse monnaie à la Banque.

On dit toujours qu’un homme averti en vaut deux pourtant un homme d’État averti en vaut une quantité incroyable… Il est déjà 14h et on est le jour gît! Très tôt ce dimanche, après un point de presse, au cours duquel le Chef de l’État a mentionné certaines tentatives de son renversement, Jovenel Moïse a mis le cap pour Jacmel non seulement pour participer aux festivités carnavalesques mais aussi pour relever le défi de l’opposition dite radicale semblerait-il.

On est le dimanche 7 février 2021, une date dont la publicité est mieux faite que le nouvel arrivage de n’importe quelle entreprise. Pourtant, le locataire du Palais national affirme qu’il ne partira pas avant le 7 fevrier 2022. Bien au contraire, ce dimanche plusieurs personnes sont arrêtées dont “Ivikel Dabrezil ” Juge à la cour de cassation et “Marie-Louise Gauthier, une inspectrice de la PNH pour des actions contre la sûreté des biens de l’État.

Le président de la République, Jovenel Moise a annoncé ce dimanche matin que les policiers de la sécurité présidentielle avaient mené une opération qui a permis de dérouter dans la nuit du samedi au dimanche un complot qui visait à le renverser du pouvoir, a-t-il déclaré au micro de la presse.

Toujours est-il, selon le président, au cours de cette opération une vingtaine de personnes ont été interpellées dont un juge de la Cour de cassation et une inspectrice de la police nationale d’Haïti.

Par ailleurs, nombreux sont les protestations pour exiger le départ de Jovenel Moïse tant au niveau national qu’international. Après la Fédération des Barreaux d’Haïti (FBH), la position des évêques catholiques , des organisations du secteur protestant , des partis politiques, c’est autour du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) qui proclame dans une résolution que ce 7 février 2021 marque la fin du mandat constitutionnel du président.

Si pour plusieurs Jovenel Moïse doit partir du pouvoir pour qu’enfin règne la paix, selon la toute dernière conférence de presse du Chef du gouvernement, Joseph Jouthe, le mandat du Chef de l’État prendra fin une date comme aujourd’hui en pareil mois, mais plutôt en 2022