Ils arrêtent au Honduras un «coyote» national avec 32 Haïtiens qui se rendaient aux États-Unis.
Ils arrêtent au Honduras un «coyote» national avec 32 Haïtiens qui se rendaient aux États-Unis.
Les autorités honduriennes ont arrêté un “coyote” hondurien, présumé trafiquant d’êtres humains, pour avoir transporté illégalement 32 citoyens haïtiens qui se dirigeaient vers les États-Unis, a rapporté lundi la police nationale.
L’arrestation, selon un communiqué de la police hondurienne, a eu lieu dans le département de Choluteca, à la frontière avec le Nicaragua, alors que les immigrants voyageaient dans un bus conduit par le «coyote».
Le hondurien détenu, 51 ans, chauffeur de bus de profession, a été traduit en justice et sera accusé du crime de trafic illégal de 32 immigrants haïtiens, a-t-il ajouté.
L’homme a été capturé par des agents de la police des frontières, de la prévention et du groupe d’opérations tactiques spéciales (Goet), de la police nationale, dans la municipalité de Namasigüe, Choluteca.
La police a souligné que le Hondurien transférait les immigrants de Choluteca, dans le sud du Honduras, à la frontière avec le Guatemala pour continuer leur route vers les États-Unis.
Les Haïtiens sont détenus dans un bureau de l’Institut national des migrations à Choluteca, où les autorités décideront de leur accorder un permis de traverser le territoire national ou de les renvoyer dans leur pays d’origine.
Au cours des dernières décennies, le pays d’Amérique centrale est devenu un point de transit pour les migrants, en particulier les Cubains et les Africains, qui traversent les pays d’Amérique centrale pour rejoindre les États-Unis, dont les autorités ont renforcé la sécurité ces dernières années à la frontière avec Mexique.
Le Honduras a signé un accord avec les États-Unis en septembre 2019 qui vise à mettre fin à la migration irrégulière en provenance des pays d’Amérique centrale.
Selon l’accord de coopération publié en mai dernier par le Département de la sécurité intérieure (DHS), les gouvernements du Honduras et des États-Unis ont accepté d’envoyer les demandeurs d’asile dans ce pays d’Amérique centrale aux autorités américaines.
Le document rejoint deux accords de coopération similaires en matière d’asile conclus avec le Guatemala, le 26 juillet 2019, et El Salvador, le 20 septembre de l’année dernière, respectivement.
L’accord délègue au Honduras la responsabilité d’examiner, conformément à son système de détermination de la protection, la demande d’asile de toute personne qui a fait cette demande à son arrivée à un point d’entrée ou lors du franchissement de la frontière entre les points d’entrée à États Unis.
Ce pouvoir prend effet «à compter de la date d’entrée en vigueur du document».
Les États-Unis doivent déterminer à l’avance les réclamations dans le cas des mineurs non accompagnés, des personnes qui sont entrées dans ce pays avec un visa ou un autre document valide délivré par les autorités américaines et qui n’est pas en transit ou lorsqu’il est des sujets qui n’ont pas été tenus d’obtenir un visa dans le pays.
Source : EFE , Listin Diario
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