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“Papa Bonda Chire” !
Ceux qui ont pour filles “Saintaniz”, obligés de se séparer d’elles trop tôt pour les placer dans une maison pour les empêcher de mourir de faim.
Ceux qui n’auront jamais la chance de féliciter leurs enfants à la fin d’une graduation majeure.
Papa “bonda chire”, qui n’ont que leur pénis comme fierté mais aussi comme instrument de malheur à l’instar du papa de Saintaniz, dans la pièce à succès du même nom de feu Maurice Sixto ; il avait 7 enfants, 7 condamnés dès la naissance, 7 misérables qui traverseront la vie en ligne droite comme des zombies.
Papa “Bonda Chire”, qui ne comprennent pas et qui se foutent des vociférations, des gesticulations, des élucubrations, autour de 7 février 2021 ou 2022 ; ils ont toujours vécu avec leurs pantalons troués partout, principalement à l’arrière, signe de pauvreté, de dénuement, de désespoir permanent.
Papa “Bonda Chire” pour la vie, ivres de promesses fallacieuses, dupés, trompés.
C’est votre saison, on se souvient de vous à la fin de ce mois de juin ; on se souviendra de vous, pas parce que vous êtes importants, pas parce que vous comptez, mais parce que vous êtes des statistiques, des projets, des photos pour enrichir, pour gonfler le compte en banque d’autres Papas qui vous souhaiteront bonne fête des Pères en sirotant Champagnes, vins de grande cuvée accompagnés de caviar et d’autres mets délicieux interdits aux gens comme vous, parce que vous êtes des “Bonda Chire”.
Raphaël Théoma Daniel
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