Haïti-République Dominicaine : Près de 1.000 ressortissants haïtiens illégaux arrêtés

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Des agents de la Direction Générale de la Migration dominicaine ont procédé à l’arrestation de plus d’un millier de sans-papiers, dont 900 de nationalité haïtienne, qui ont été reconduits sans délai à la frontière.

Le mercredi 11 décembre 2019 les autorités dominicaines ont lancé leur filet pour pêcher les sans-papiers. Ces opérations ont permis de capturer des ressortissants étrangers, soit-disant vivant en situation irrégulière en République Dominicaine. Un travail bien commencé aujourd’hui selon ce que rapporte le journal « Hoy » dans son édition en ligne, ces opérations ont été menées dans des dizaines de quartiers et des zones rurales recouvrant plus de 10 provinces de régions différentes.

Le Directeur de la DGM, le lieutenant général à la retraite, Máximo William Muñoz Delgado, informe que ces opérations ont été possibles grâce à la collaboration avec les forces armées, la Police Nationale et le Corps Spécialisé de Sécurité Touristique (CESTUR).

Maximo William Muños Delgado, Responsable de la DGM
Il a informé que les raids ont permis de capturer au moins mille cent (1100) clandestins, dont environ 900 ressortissants haïtiens qui ont immédiatement été renvoyés dans leur pays à travers les différents points de la frontière entre Haïti et la République dominicaine.

Les arrestations ont eu lieu dans les municipalités de San Francisco de Macorís, Salcedo, La Vega, Santiago de los Caballeros, Puerto Plata, Bonao, Montecristi, Santiago Rodríguez, Santo Domingo Este et le District National.

Les autorités dominicaines annoncent la poursuite des opérations à travers tout le pays, notamment dans les zones touristiques, les fermes et les chantiers de construction pour détecter tous les étrangers illégaux.

Les autorités dominicaines, qui affirment respecter les droits des personnes interpellées, ont fait savoir que des dispositions ont été adoptées de concert avec les gouvernements de Colombie, Porto-Rico, Venezuela et États-Unis, leurs pays d’origine, en vue de procéder à leur rapatriement pur et simple.

À l’exception des haïtiens qui ont immédiatement été déportés, les autres étrangers illégaux ont été emmenés dans un centre d’hébergement à Haina, San Cristóbal.

Source : vant bèf info